Laconscience est une faculté de l’esprit. Le très sage Créateur nous en a dotés. Puisque la conscience est le sentiment intérieur du bien et du mal, elle nous accuse ou nous excuse. Elle juge. Elle décide quant à la qualité morale des pensées ou actions et nous révèle si ce que nous croyons est bien.
Laconscience et l'ordre des valeurs humaines. L'exposition des structures et de l'organisation de l'être conscient l'expriment pour ce qu'il est : l'ordre qui le constitue comme sujet de son monde et l'ordre que ce même sujet impose à son monde. Que cet ordre ne soit pas celui d'une sorte de despotisme, c'est bien ce qui est suggéré par l
Corrigédu sujet Toute conscience est elle conscience de quelque chose ? - Ma Philo .net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.
Sinotre conscience nous dit de ne pas faire quelque chose, alors ne le faisons pas. Et si la chose n’est pas mauvaise en elle- même, nous devrions avant de la faire chercher à en instruire notre conscience en assimilant d’autres vérités bibliques.
I L'intentionnalité de la conscience c'est le mouvement dans lequel la conscience, comme acte de relation vise un cogitatum c'est à dire une chose qui n'est pas elle. Ce mouvement révèle donc l'existence d'une chose. Dire que toute conscience est conscience de quelque chose c'est dire que le cogito et le cogitatum sont donnés dans le
rhrhnzi. David Alan Harvey 1. La conscience sensible Dans son sens le plus simple, le mot "conscience" désigne l'action de l'esprit par laquelle nous saisissons la présence de ce qui est ici et maintenant, par laquelle nous "avons conscience" qu'il y a quelque chose. La conscience est ici synonyme de perception. • Dans La phénoménologie de l'esprit, Hegel XIX° siècle définit la conscience sensible ou désir comme la relation primordiale de tout organisme vivant à son milieu. [Nous verrons plus loin que cette cette définition s'enracine dans la définition donnée par Leibniz XVII° siècle de la perception. ] ♦ La perception La question de la perception est généralement considérée dans le cadre de la philosophie de la connaissance. La perception définit la relation entre un sujet et un objet. La question que se pose la philosophie, est de ce savoir qu'est-ce qui nous est "donné" dans la perception ? S'agit-il d'un simple d'un signal produit par mon système nerveux en réaction à un stimulus ou la perception nous permet-elle d'accéder à l'existence réelle des objets ? → Lorsque je perçois un arbre que se passe-t-il ? • Percevoir vient du latin percipere, "prendre ensemble", "récolter". Lorsque je perçois un arbre, je rassemble une série d'impressions ou de sensations - je vois une forme, je pressens la rugosité du tronc, je sens l'odeur des feuilles.... - impressions que j'organise dans un tout désigné par le mot "arbre". • La sensation désigne le phénomène psychique accompagnant une affection corporelle reçue par un ou plusieurs organe des sens, elle est ce qui résulte de l'usage d'un sens externe ou interne. La perception ne se réduit pas à la simple sensation. Elle produit un jugement immédiat qui mêle le réel et la représentation que j'en ai. La perception est toujours au-delà de la sensation. Texte Percevoir c'est juger " Revenons à ce dé. Je reconnais six taches noires sur une des faces. On ne fera pas de difficulté d'admettre que c'est là une opération d'entendement¹ dont les sens fournissent seulement la matière. Il est clair que, parcourant ces taches noires, et retenant l'ordre et la place de chacune, je forme enfin, et non sans peine au commencement l'idée qu'elle sont six, c'est-à -dire deux fois trois qui font cinq et un. Apercevez vous la ressemblance entre cette action de compter et cette autre opération par laquelle je reconnais que des apparences successives, pour la main et pour l'oeil me font connaître un cube ? Par où il apparaîtrait que la perception est déjà une fonction de l'entendement, et que pour revenir à mon paysage, que l'esprit le plus raisonnable y met de lui-même bien plus qu'il ne croit. Alain, La passion et la Sagesse, 1960 ¹ entendement faculté de comprendre par l'intelligence, pouvoir de connaître non sensible, opérant par concept. → Tout le problème est de savoir si ce jugement résulte d'une faculté intellectuelle de l'esprit appliquée à un ordre sensible purement organique et matériel, ou si au contraire, ce jugement est impliqué dans la sensation à tel point qu'on pourrait dire que "les sens jugent" d'eux-mêmes ce qui se donnent à percevoir. -a Platon, Descartes la perception est un mélange de sensation et de jugement qui nous éloigne de la vérité Platon et Descartes considèrent la perception dans son rapport à la vérité. Ils se demandent si la perception peut fonder une qualités sont variablesdes objets qui soit fiable. Descartes prend l'exemple d'un bâton plongé dans l'eau. Lorsque nous le regardons nous avons l'impression qu'il est brisé alors que nous savons qu'il n'en est rien. La perception ne nous permet donc pas d'accéder à une connaissance de la réalité. Elle ne nous donne que ce qui apparaît. Or ce qui apparaît n'est pas nécessairement ce qui est. Pour accéder à la vérité, il convient donc de rechercher au-delà des apparences sensibles, dans un domaine méta-physique, la réalité véritable des objets de la connaissance. voir le cours sur l'Allégorie de la caverne de Platon. Texte Descartes Le morceau de cire Considérant un objet matériel apparemment facile à connaître un morceau de cire, Descartes montre que les corps matériels sont connus par l'intermédiaire de l'esprit et non de la sensibilité. Commençons par la considération des choses les plus communes, et que nous croyons comprendre le plus distinctement, à savoir les corps que nous touchons et que nous voyons. ... [Considérons notre connaissance des choses sensibles]. Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il a été recueilli ; sa couleur, sa figure, sa grandeur, sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent distinctement faire connaître un corps, se rencontrent en celui-ci. [Prenons par exemple un morceau de cire. Il possède des qualités distinctes] Mais voici que, cependant , sa couleur change que je parle, on l'approche du feu ce qui y restait de sa saveur s'exhale, l'odeur s'évanouit, sa couleur se change, sa figure se perd, sa grandeur augmente, il devient liquide, il s'échauffe, à peine le peut-on toucher, et quoiqu'on le frappe, il ne rendra aucun son. [Ces qualités sont variables] La même cire demeure-telle après ce changement ? Il faut avouer qu'elle demeure, et personne ne peut le nier. Qu'est-ce donc que l'on connaissait en ce morceau de cire avec tant de distinction ? Certes ce ne peut être rien de tout ce que j'y ai remarqué par l'entremise des sens, puisque toutes les choses qui tombaient sous le goût, l'odorat, ou la vue, ou l'attouchement, ou l'ouïe, se trouvent changées, et cependant la même cire demeure. [Quelque chose demeure mais qui ne tombe pas sous les sens] [et qui ne peut pas plus être imaginé] Peut-être était-ce ce que je pense maintenant, à savoir que la cire n'était pas cette douceur du miel, ni cette agréable odeur de fleurs, ni cette blancheur, ni cette figure, ni ce sont, mais seulement un corps qui un peu auparavant me paraissait sous ces formes, et qui maintenant se fait remarquer sous d'autres. Mais qu'est-ce, précisément parlant, que j'imagine, lorsque je la conçois en cette sorte ? Considérons le attentivement, et éloignant toutes les choses qui n'appartiennent point à la cire, voyons ce qui reste. Certes il ne demeure rien que quelque chose d'étendu, de flexible et de muable. Or qu'est-ce que cela flexible et muable ? N'est-ce pas que j'imagine que que cette cire étant ronde est capable de devenir carrée, et de passer du carré en une figure triangulaire ? Non certes, ce n'est pas cela puisque je la conçois comme étant capable de recevoir une infinité de semblables changements, et je ne saurais néanmoins parcourir cette infinité par mon imagination, et par conséquent cette conception que j'ai de la cire ne s'accomplit pas par la faculté que j'ai d'imaginer¹. Qu'est-ce que maintenant cette extension? N'est-elle pas aussi inconnue puisque dans la cire qui se fond elle augmente, et se trouve encore plus grande quand elle est entièrement fondue, et beaucoup plus encore quand la chaleur augmente davantage ; et je ne concevrais pas clairement et selon la vérité ce qu'est la cire, si je ne pensais qu'elle est capable de recevoir plus de variétés selon l'extension, que je n'en ai jamais imaginé. Il faut donc que je tombe d'accord, que je ne saurais pas même concevoir par l'imagination ce que c'est que cette cire, et qu'il n'y a que mon entendement seul qui le conçoive. [C'est par l'entendement seul que nous connaissons la nature des choses.] Descartes, Méditations Métaphysiques, seconde méditation ¹ pour Descartes, la faculté d'imaginer ou l'imagination, est l faculté de se représenter les choses de manière sensible. -b Leibniz la perception est un rapport sensible au monde Leibniz critique la conception dualiste de l'être héritée de Descartes dualiste qui se fonde sur la distinction entre deux sortes d'être ou de substance, la substance pensante ou spirituelle et la substance étendue ou matérielle. Avant d'être un mode de connaissance des choses, la perception est l'activité vitale de tout organisme en contact avec son "milieu". La perception exprime un rapport sensible qui se forme au contact du monde percevoir et avoir un corps, c'est un tout. Au lieu de se poser la question de l'adéquation de la perception à son objet, Leibniz s'intéresse à la formation de la perception et des idées. Il décrit le phénomène de transition continue de l'impression sensible à l'aperception, c'est-à -dire à la perception accompagnée de conscience. La perception se définit comme "l'état passager qui enveloppe et représente une multitude dans l'unité". Autrement dit, la perception est ce moment limite où une infinité d'impressions insensibles- ce que Leibniz appelle les petites perceptions inconscientes - tendent d'elles-mêmes à se regrouper et passent dans le champ du perçu. Texte Leibniz Les petites perceptions Leibniz est un des premiers penseurs à explorer les mécanismes de l'inconscient. Contrairement à ce que pensait Descartes, la conscience claire ne constitue pas la totalité du psychisme. Pour Leibniz, il existe des petites perceptions dont nous n'avons pas conscience. L'esprit est perpétuellement soumis à des sollicitations imperceptibles qui nous tiennent en haleine. Et pour juger encore mieux des petites perceptions que nous ne saurions distinguer dans la foule, j'ai coutume de me servir de l'exemple du mugissement ou du bruit de la mer, dont on est frappé quand on est au rivage; pour entendre ce bruit, comme l'on fait, il faut bien qu'on entende les parties qui composent ce tout, c'est-à -dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dans l'assemblage confus de tous les autres ensemble, c'est-à -dire dans ce mugissement même, et ne se remarquerait pas, si cette vague qui le fait était seule. car il faut qu'on soit affecté un peu par le mouvement de cette vague, et qu'on ait quelque perception de chacun de ces bruits, quelques petits qu'ils soient ; autrement, on n'aurait pas celle de cent mille vagues, puisque cent mille riens ne sauraient faire quelque chose. ... Ces petites perceptions sont donc de plus grande efficace par leurs suites qu'on ne pense. Ce sont elles qui forment ce je ne sais quoi, ces goûts, ces images des qualités des sens, claires dans l'assemblage mais confuses dans les parties, ces impressions que des corps environnants font sur nous, qui enveloppent l'infini ; cette liaison que chaque être a avec tout le reste de l'univers. Explication du texte Pour Leibniz, la perception est la représentation du multiple dans l'unité. Descartes avait conceptualisé la perception distincte aperçue par la conscience l'aperception. Pour lui la perception distincte ou pensée constituait l'ensemble de l'activité du psychisme. Leibniz distingue par ailleurs des perceptions "les petites perceptions" insensibles dont on ne s'aperçoit pas. Ainsi de même que le bruit de la mer est l'accumulation des petits bruits des vagues, les petites perceptions inconscientes concourent à la perception de l'ensemble et nous relient à l'ensemble de l'univers. En effet pour Leibniz toutes les choses communiquent dans l'univers. L'homme vit dans un monde où "rien n'est comme une île dans la mer"critique du dualisme cartésien. Nous communiquons obscurément avec le reste des choses, sans en avoir une claire conscience. -c La phénoménologie de la perception Husserl, Merleau-Ponty, XX° siècle Leibniz ouvre la voie à une réflexion sur la formation du sujet sensible. Comme le montrent les philosophes sensualistes Condillac et empiristes Hume du XVIII° siècle, on peut affirmer que "les sens jugent d'eux-mêmes". La perception n'est pas extérieur à son objet mais elle est continuité, contact sensible, avec le monde. Texte Merleau-Ponty Le corps propre Le corps propre est dans le monde comme le coeur dans l'organisme il maintient continuellement en vie le spectacle visible, il l'anime et le nourrit intérieurement, il forme avec lui un système. Quand je me promène dans mon appartement, les différents aspects sous lesquels il s'offre à moi, ne s'auraient m'apparaître comme les profils d'une même chose si je ne savais pas que chacun d'entre eux représente l'appartement vu d'ici ou vu de là , si je n'avais conscience de mon propre mouvement, et de mon corps comme identique à travers les phases du mouvement. Je peux évidemment survoler en pensée l'appartement, l'imaginer ou en dessiner le plan sur le papier, mais même alors je ne saurais saisir l'unité de l'objet sans la médiation de l'expérience corporelle, car ce que j'appelle un plan n'est qu'une perspective plus ample c'est l'appartement "vu d'en haut", et si je peux résumer en lui toutes les perspectives coutumières, c'est à condition de savoir qu'un même sujet incarné peut voir tour à tour de différentes positions. M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, 1945 Explication du texte Dans ce texte, Merleau-Ponty définit "le corps propre". Ici il ne s'agit pas du corps-objet, assemblage d'organes étudiés par le médecin ou le physiologiste. Le corps-propre est un corps en quelque sorte "existentiel". C'est le le lieu du vécu du sujet. Dans le premier paragraphe ce qui caractérise le corps propre, c'est qu'il forme un tout avec les choses. Il est en continuité spatiale et temporelle avec le monde. Il forme avec lui un ensemble organisé, un "système". Il ne peut y avoir de monde que parce qu'il y a dans le monde un sujet doté d'un corps capable de faire l'expérience sensible du monde. L'exemple de l'appartement des deuxième et troisième paragraphes développe cette idée. Le vécu du corps propre " la conscience de mon propre mouvement et de mon corps comme identique à travers les phases du mouvement" conditionne l'unité de l'objet. Sans la médiation du corps propre, les différentes perspectives ou aspects sous lesquels mon appartement s'offre à moi, ne pourraient constituer un seul objet mon appartement. A chaque perspective correspondrait alors un objet différent, un appartement différent. Ici ce principe unificateur n'est pas un principe intellectuel comme par exemple chez Descartes ou même chez Kant, où le Je est une fonction abstraite de l'entendement. En effet, chez M. Merleau-Ponty il n'y a pas de dualisme entre l'esprit et la matière. L'esprit et le corps ne font qu'un. Il ne peut y avoir d'objet de la pensée que parce qu'il y a une expérience sensible et conscience de cet objet. Kant avait déjà développé l'idée qu'il ne pouvait y avoir de connaissance du monde que parce qu'il y avait au préalable une expérience sensible du monde. Mais il affirmait ensuite la prééminence de la pensée rationnelle sur la matière. Maurice Merleau-Ponty pousse cette idée à son extrême limite sans affirmer aucun privilège de la pensée sur le corps. Le sujet pensant "s'incarne" dans un corps concret dont l'existence sensible dans le monde conditionne l'apparition de toute expérience et de toute pensée. L'homme pense le monde parce qu'il le vit dans son corps. mots clés conscience, conscience sensible, sensation, perception, aperception, petites perceptions corps-propre
Le but de cet ordre, c’est l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience. » 1 TIMOTHÉE 15 CANTIQUES 57, 48 1, 2. Qui nous a donné une conscience ? Pourquoi pouvons-nous être heureux d’avoir une conscience ? JÉHOVAH a donné aux humains le libre arbitre, c’est-à -dire la liberté de choisir. Pour nous aider à faire les bons choix, il nous a donné un guide la conscience. C’est la capacité de sentir si quelque chose est bien ou mal. Si nous utilisons notre conscience de la bonne façon, elle peut nous aider à faire le bien et à ne pas faire le mal. Notre conscience est une preuve que Jéhovah nous aime et qu’il veut que tout aille bien pour nous. 2 Aujourd’hui, même sans connaître les principes de la Bible, des gens font le bien et détestent le mal. lire Romains 214, 15 Pourquoi ? Parce qu’ils ont une conscience. Elle les empêche de faire des choses mauvaises. Imagine comment le monde serait si personne n’avait de conscience ! Il se passerait certainement encore plus de choses mauvaises. Vraiment, tant mieux que Jéhovah ait donné une conscience aux humains ! 3. Comment notre conscience nous aide-t-elle dans la congrégation ? 3 La plupart des gens ne pensent pas à former leur conscience. Par contre, nous qui servons Jéhovah, nous voulons que notre conscience marche bien. En effet, elle peut nous aider beaucoup à garder la congrégation bien unie. Nous voulons que notre conscience nous rappelle les principes bibliques sur le bien et le mal. Mais pour former et utiliser notre conscience, nous ne devons pas seulement apprendre ce que la Bible dit. Nous devons aimer les principes de Jéhovah et être convaincus qu’ils sont bons pour nous. Paul a écrit Le but de cet ordre, c’est l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans hypocrisie. » 1 Timothée 15 Si nous formons notre conscience et si nous l’écoutons, cela fera grandir notre amour pour Jéhovah et notre foi en lui. Notre façon d’utiliser notre conscience montre si nous avons une relation forte avec Jéhovah et si nous voulons vraiment lui plaire. Notre conscience montre aussi quel genre de personne nous sommes vraiment. 4. Comment pouvons-nous former notre conscience ? 4 Mais comment former notre conscience ? En étudiant la Bible régulièrement, en méditant sur ce que nous lisons, et en priant Jéhovah de nous aider à appliquer ce que nous apprenons. Cela signifie que nous ne devons pas seulement apprendre des informations et des règles. Nous étudions la Bible avec l’objectif de mieux connaître Jéhovah. Nous apprenons quel genre de Personne il est, mais aussi ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas. Plus nous connaissons Jéhovah, plus notre conscience reconnaît vite ce qu’il juge bien ou mal. Et plus nous formons notre conscience, plus nous pensons comme Jéhovah. 5. Que verrons-nous dans cet article ? 5 Mais nous pourrions nous demander Comment une conscience bien formée nous aide-t-elle quand nous devons prendre des décisions ? Comment pouvons-nous respecter les décisions que prennent d’autres chrétiens, guidés par leur conscience ? Et comment notre conscience peut-elle nous pousser à faire le bien ? Voyons 3 cas où nous avons besoin d’une conscience bien formée 1 les questions de santé, 2 les divertissements et 3 la prédication. SOIS RAISONNABLE À PROPOS DE LA SANTÉ 6. À propos de quoi avons-nous peut-être des décisions à prendre ? 6 La Bible nous conseille de ne pas faire des choses qui nous feront du mal et d’avoir des habitudes raisonnables, par exemple quand nous mangeons et buvons. Proverbes 2320 ; 2 Corinthiens 71 Si nous obéissons, cela nous aide à protéger notre santé. Mais nous tombons quand même malades et nous vieillissons. Dans ce cas, nous avons parfois des décisions à prendre. Dans certains pays, il existe la médecine générale et d’autres médecines. Les Béthels reçoivent souvent des lettres de frères et sœurs qui posent des questions sur différents traitements médicaux. Beaucoup demandent Un serviteur de Jéhovah peut-il accepter ce traitement-ci ou ce traitement-là ? » 7. Comment prendre des décisions à propos du sang ? 7 Même si un chrétien demande ce qu’il doit faire, un Béthel ou les anciens d’une congrégation n’ont pas le droit de prendre des décisions médicales pour lui. Galates 65 Mais pour l’aider à prendre une bonne décision, les anciens peuvent lui montrer ce que Jéhovah dit. Par exemple, Jéhovah nous ordonne de nous abstenir du sang ». Actes 1529 Cet ordre clair nous aide à comprendre qu’on ne peut pas accepter un traitement qui utilise du sang total ou l’une de ses 4 grandes parties. Cet ordre peut même influencer la conscience d’un chrétien pour décider s’il acceptera ou non des parties plus petites de ces 4 grandes parties du sang. * note Quel autre conseil biblique peut nous aider à prendre de bonnes décisions ? 8. Comment Philippiens 45 nous aide-t-il à prendre de bonnes décisions à propos des questions de santé ? 8 Proverbes 1415 explique que celui qui manque d’expérience croit tout ce qu’il entend, mais que l’homme prudent regarde où il met les pieds. Aujourd’hui, pour certaines maladies, il n’y a pas de remède connu. Il faut donc se méfier d’un traitement quand on nous dit qu’il est formidable, alors qu’il n’y a pas de preuve qu’il est efficace. Paul a écrit Que votre nature raisonnable soit connue de tous les hommes. » Philippiens 45 Un chrétien raisonnable se concentre sur ses relations avec Jéhovah, et pas sur des questions de santé. Si sa santé devient le plus important dans sa vie, il risque de devenir quelqu’un qui s’intéresse trop à lui-même. Philippiens 24 On ne peut pas avoir une santé parfaite à notre époque. Donc, fais des efforts pour que le service pour Jéhovah soit le plus important dans ta vie. lire Philippiens 110 Forces-tu les autres à être de ton avis ? cette photo va avec le paragraphe 9 9. a Comment Romains 1413 et 19 nous aide-t-il dans nos décisions à propos de la santé ? b À cause de quoi risquons-nous de désunir la congrégation ? 9 Un chrétien raisonnable n’essaie pas de forcer les autres à faire ce qui, d’après lui, est le mieux. Dans un pays, un couple encourageait les autres à prendre des compléments de nourriture en faisant un certain régime. Des frères et sœurs ont accepté ; d’autres ont refusé. Comme les compléments et le régime n’ont pas eu de résultat, beaucoup de frères et sœurs ont été mécontents. Le couple avait le droit de choisir pour lui-même d’essayer les compléments et le régime. Mais risquer de désunir la congrégation à cause de questions de santé, était-ce raisonnable ? Dans le passé, des chrétiens romains ont eu des avis différents à propos de certains aliments et de certaines fêtes. Quel avertissement Paul leur a-t-il donné ? Il leur a dit Telle personne juge un jour supérieur à un autre ; telle autre personne juge qu’un jour est pareil à tous les autres ; que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensée. » Alors faisons attention à ne faire trébucher » personne. Autrement dit, ne forçons pas les autres à faire quelque chose que leur conscience ne leur permet pas de faire. lire Romains 145, 13, 15, 19, 20 Le service pour Jéhovah doit être le plus important dans ta vie. 10. Pourquoi faut-il respecter les décisions personnelles des autres ? sers-toi de l’image du début de l’article 10 Parfois, un Témoin prend une certaine décision sur une question personnelle, mais nous ne comprenons pas pourquoi. Que faire ? Ne le jugeons pas trop vite, et ne le forçons pas à changer d’avis. Peut-être qu’il doit former sa conscience encore plus, ou que sa conscience est trop sensible. 1 Corinthiens 811, 12 Ou c’est notre propre conscience qui n’est pas complètement formée. À propos de la santé et d’autres questions, c’est chacun de nous qui doit prendre des décisions personnelles et en accepter les conséquences. DE BONS DIVERTISSEMENTS 11, 12. Comment la Bible nous aide-t-elle à choisir nos divertissements ? 11 Jéhovah a mis en nous la capacité d’aimer nous amuser pour que cela nous fasse du bien. Salomon a écrit qu’il y a un temps pour rire » et un temps pour bondir ». Ecclésiaste 34 Mais les loisirs ne sont pas tous bons, reposants et fortifiants. De plus, il faut éviter de passer trop de temps à se divertir. Comment notre conscience peut-elle nous aider à apprécier et à profiter de divertissements qui plaisent à Jéhovah ? Est-ce que ma conscience m’alerte quand je suis tenté ? 12 La Bible nous prévient contre les œuvres de la chair », comme l’immoralité sexuelle, l’impureté, la conduite effrontée sans honte, l’idolâtrie, le démonisme, la haine, les désaccords qu’on ne règle pas, les crises de colère, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie et l’ivrognerie. Paul a écrit que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu ». Galates 519-21 Alors demandons-nous Ma conscience m’aide-t-elle à rejeter les sports agressifs ou violents, ou ceux qui encouragent en moi l’esprit de compétition ou l’amour de la nation ? Est-ce que ma conscience m’alerte quand je suis tenté de regarder un film qui contient des scènes pornographiques, ou qui encourage l’immoralité sexuelle, l’ivrognerie ou le démonisme ? » 13. Comment les conseils de 1 Timothée 48 et de Proverbes 1320 nous aident-ils à propos des divertissements ? 13 Les principes bibliques peuvent nous aider à former notre conscience à propos des divertissements. Par exemple, la Bible dit que l’exercice corporel le sport est utile à peu de chose ». 1 Timothée 48 Beaucoup trouvent que faire du sport régulièrement est bon pour la santé et redonne de l’énergie. Mais si nous voulons faire du sport en groupe, pouvons-nous en faire avec n’importe qui ? Proverbes 1320 dit Qui marche avec les sages deviendra sage, mais qui a des relations avec les stupides s’en trouvera mal. » C’est donc important de nous servir de notre conscience formée par la Bible quand nous choisissons nos divertissements. 14. Comment une famille a-t-elle appliqué Romains 142 à 4 ? 14 Christian et Daniela ont 2 filles adolescentes. Christian dit Pendant notre culte familial, nous avons parlé des divertissements. Nous avons été d’accord pour dire qu’il y a des façons de s’amuser qui sont bonnes et d’autres qui ne le sont pas. Mais quelles personnes sont de bonnes fréquentations ? Une de nos filles s’est plainte que dans son collège, pendant la récréation, certains jeunes Témoins se comportent d’une façon qui lui semble incorrecte. Elle se sentait poussée à faire comme eux. Nous avons réfléchi avec elle et conclu que nous avons tous une conscience, et que nous devrions la laisser nous guider quand nous choisissons ce que nous faisons et avec qui. » lire Romains 142-4 Ta conscience formée par la Bible peut t’aider à te protéger des dangers. ces photos vont avec le paragraphe 14 15. Comment Matthieu 633 peut-il nous aider quand nous organisons nos loisirs ? 15 Combien de temps passes-tu à te divertir ? Mets-tu en premier dans ta vie les activités comme les réunions, la prédication et l’étude de la Bible, ou bien tes loisirs passent-ils avant ? Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Jésus a dit Continuez donc à chercher d’abord le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées. » Matthieu 633 Quand tu décides comment tu utiliseras ton temps, ta conscience te rappelle-t-elle ce conseil de Jésus ? FAIS DE BELLES ACTIONS EN PRÊCHANT 16. Quel rapport y a-t-il entre notre conscience et la prédication ? 16 Une conscience bien formée nous retient de faire des choses mauvaises. Mais en plus, elle nous pousse à faire de belles actions. Par exemple, prêcher de porte en porte et en toute occasion. C’est ce que Paul a fait. Il a écrit La nécessité m’en est imposée. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas la bonne nouvelle ! » 1 Corinthiens 916 En imitant Paul, nous avons une bonne conscience, parce que nous sommes sûrs de faire le bien. De plus, en prêchant la bonne nouvelle aux autres, nous faisons réagir leur conscience. En effet, Paul a expliqué qu’ en manifestant la vérité », nous sommes un bon exemple pour la conscience de tous les humains. 2 Corinthiens 42 17. Comment une jeune sœur a-t-elle obéi à sa conscience formée par la Bible ? 17 À 16 ans, Jacqueline a étudié la biologie à l’école. Mais on enseignait la théorie de l’évolution aux élèves. Ma conscience ne me permettait pas de participer autant que d’habitude aux discussions en classe. Je ne pouvais pas être d’accord avec la théorie de l’évolution. J’ai expliqué mon point de vue à mon professeur. J’ai été surprise, car il a été très gentil et il a proposé que je parle de la création devant toute la classe. » Jacqueline a été contente d’avoir obéi à sa conscience formée par la Bible. Ta conscience te pousse-t-elle à faire le bien ? 18. Pourquoi voulons-nous avoir une conscience bien formée et sûre ? 18 Notre objectif est de nous laisser diriger par les principes de Jéhovah. Et notre conscience peut nous aider à y arriver. Nous formons notre conscience en étudiant régulièrement la Bible, en la méditant et en appliquant ce que nous apprenons. Ainsi, ce merveilleux cadeau est un guide sûr dans notre vie de chrétien !
En effet, Nietzsche a certainement envoyé les attaques les plus rudes contre toute prétention de "certitude immédiate", la certitude cartésienne du Cogito autant que les certitudes empirico-sensualistes ,ou encore les philosophies post-kantiennes et post-hegelienne... Il est donc bien normal que tout passe sous le marteau nietzschéen. Car, pour l'auteur, la "vérité" - encore faudrait-il en définir le sens - se retrouve dépourvue de tout argument lorsqu'elle ne sort pas vainqueur d'un combat qui puisse justifier sa puissance. Dans le premier aphorisme de "Par delà ..." Nietzsche pose d'emblée le souci qui guide tout le livre. Mais sur qui peut-on compter pour la mise en combat? Envoyé par Nietzsche Au fond, qui pose les questions? Qu'est-ce donc en vous qui veut la "vérité"?" De fait, la question de l'origine de ce vouloir nous a longtemps retenu, jusqu'à ce que enfin une question encore plus essentielle nous ait définitivement arrêtés celle de la valeur de cette volonté. [...] Le problème de la valeur de la vérité s'est-il présenté à nous, ou est-ce nous qui l'avons abordé?§1 "Par delà ..." n'est pas un livre de solutions, mais un ensemble réflexions problématiques à l'oeuvre, de problèmes non pris en compte dans l'hiustoire, montrant la nécessité d'une réelle jeunesse, d'une pensée libre, la nécessité d'un dépassement des philosophies transmises par l'histoire. De douter et faire douter, en somme, à partir de nouvelles "perspectives" de recherche. Mais la mise en garde du début du livre est également importante, car selon Nietzsche, cette recherche "comporte un risque, et peut-être le plus grand des risques", à savoir la tendance de se figer en doctrine ce qui reviendrait à en faire un traité de morale. Comme Nietzsche l'écrivait à son ami Jacob Burckhardt en 1886, lorsqu'il lui envoya un exemplaire du livre Envoyé par Nietzsche "Les conditions effrayantes de tout accroissement de la culture, le rapport inquiétant entre ce qu'on appelle "l'amélioration" de l'homme ou carrément son "humanisation" et l'augmentation du type "homme", surtout la contradiction qui existe entre toute conception morale et toute conception scientifique de la vie, [...] voilà , ce me semble, un problème que nous ne partageons, Dieu merci, qu'avec un tout petit nombre de vivants et de morts. Poser ce problème, c'est peut-être l'entreprise la plus hardie qui soit, et la plus dangereuse, non pour celui qui l'ose, mais pour ceux auxquels il s'adresse". Derière la critique nietzschéenne de la philosophie, il n'y a pas le souci de descendre un philosophe, mais de rendre possible une pensée actuelle, un diagnostic sur l'état présent fin du XVIIIe qui ne soient pas vérolés d'impossibilités a priori transmises par l'histoire, mais dont le sens se retrouve dilué et émerge sous forme d'évidences. En effet, les a priori historiques étaient encore tellement pesants principalement Kant et Hegel que toute proposition de recherche philosophique psychologique,... s'en retrouvait freinée a priori. Bref, l'Allemagne, pour nietzsche, n'a pas encore fait sa Renaissance, elle ne l'a fait que par procuration. Voilà le grand reproche de Nietzsche la "culture" par procuration et le lourd bagage historique que recouvrent les pensées "modernes". Ainsi, par rapport à Descartes, le problème de Nietzsche tient en deux aspects 1 Les erreurs manifestes de raisonnement et les conséquences actuelles. D'ou la nécessité du "diagnostic" des présupposés historiques qui ont rendu vicieu toute innovation... 2 L'importance de Descartes, Kant, Hegel,etc. en tant que limites qui nous sont données à dépasser et non pas à suivre bêtement... Ainsi d'un point de vue analytique, Nietzsche récuse l'intuition même de Descartes, en tant que celle-ci implique toujours un "préjugé", un élément d' interprétation hétérogène préalable qu'on "oublie". Envoyé par Nietzsche [...] ce "je pense" suppose que je compare, pour établir ce qu'il est, mon état du moment à d'autres états que m'a révélés l'expérience de mon moi ; du fait que je doive me reporter ainsi à un "savoir" venu d'ailleurs, ce "je pense" n'a donc pour moi aucune certitude immédiate. §16 Mais, comme Nietzsche ne veut pas tomber en excès mais analyser finement, il soumet sa propre critique, en contrepoint, au tribunal de la vie en posant en la question "Monsieur, [...] pourquoi est-ce absolument la vérité qu'il vous faut?" Question qui, en poassant, semble, à première vue, rejoindre le propos des Considérations Inactuelles II, où Nietzsche critiquait déjà tout savoir en les soumettant au "tribunal de la vie" Envoyé par Nietzsche [...]nous sommes devenus inaptes à vivre, à voir et à entendre d’une façon simple et juste, à saisir avec bonheur ce qu’il y a de plus naturel, et jusqu’à présent nous ne possédons pas même la base d’une culture, parce que nous ne sommes pas persuadés qu’au fond de nous-mêmes nous possédons une vie véritable. Émietté et éparpillé çà et là ; décomposé, en somme, presque mécaniquement, en une partie intérieure et une partie extérieure ; parsemé de concepts comme de dents de dragons, engendrant des dragons-concepts ; souffrant de plus de la maladie des mots ; défiant de toute sensation personnelle qui n’a pas encore reçu l’estampille des mots ; fabrique inanimée, et pourtant étrangement active, de mots et de concepts, tel que je suis j’ai peut-être encore le droit de dire de moi je pense, donc je suis, mais non point je vis, donc je pense. L’ être » vide m’est garanti, non point la vie » pleine et verdoyante. Ma sensation primitive me démontre seulement que je suis un être pensant, mais non point que je suis un être vivant, que je ne suis pas un animal, mais tout au plus un cogital. Donnez-moi d’abord de la vie et je saurai vous en faire une culture ! — C’est le cri que poussera chaque individu de cette première génération. Et tous les individus se reconnaîtront les uns les autres à ce cri. Qui donc voudra leur donner cette vie ? Considérations Inactuelles II C'est la bêtise même que fustige alors Nietzsche, de penser qu'il faille démontrer les causes de la vie pour que cette vie soit effective. La pensée n'est pas seulement douteuse comme concept, elle ne récuse pas l'hypothèse selon laquelle elle puisse être une nécessité "instinctive" "la plus grande partie de la pensée consciente doit aussi être rangée parmi les activités de l'instinct, y compris la pensée philosophique"§3. Encore une fois, c'est de l'utilité pour la vie que réclame Nietzsche, ce qui lui fait dire en §4, non sans ironie, que "les jugements les plus faux les jugements synthétiques a priori sont du nombre nous sont les plus indispensables [...] au point que renoncer au jugement faux serait renoncer à la vie, nier la vie. Que le non-vrai soit une condition de la vie". On comprend alors quel est le problème des fondements métaphysiques selon Nietzsche ils sont tautologiques et derrière un discours sur ce que les choses sont "véritablement", elles ne disent que comment elles doivent être. Elles ne permettent pas de dépasser le statut de point de vue. Et pour l'expliquer, Nietzsche y ajoute des facteurs psychologiques "amour de sa propre philosophie", égocentrisme, naïveté, prise de pouvoir, sur-réaction... Or, si la vertu se dit sur l'exemple de ces philosophes, savants, artistes, etc. qui se sont trompés ou ont rusé de multiples façons alors il faut en conclure que cette même vertu est antinomique, ou plutôt, le non-vertueux, l'immoral, doivent alors être considéré comme des éléments constitutif de cette même vertu. Or, pour élucider cela, nous dit Nietzsche, il faut prendre cette hypothèse très au sérieux. Et donc, il faut de véritables "esprits libres". Or, l'époque de Nietzsche a encore du mal à dépasser ce stade... Donc, concernant ce Cogito, la question qui se pose est la suivante comment doit-on considérer le statut du "je" et de la "pensée"? Et encore de là l'existence? Le "je" de Nietzsche n'est rien a priori, il est une faute originelle de raisonnement qui s'est cristallisé. On ne trouve pas "je" ou "moi", on l'invente. La grammaire nous fait croire qu'on trouve quelque chose, mais comme pour Kant et sa "nouvelle faculté", cette faute appartient à une "époque où l'on ne savait pas encore faire la différence entre "trouver" et "inventer!" Et à chaque fois que nous essayons de réfuter la faute, nous retombons dans la faute même. Pourtant, la réfutation est irrésistible "Quelque chose" est toujours présupposé, mais ce quelque chose, on ne peut pas le trouver. Il est toujours déjà interprété et posé quelque part, entaché d'une histoire dont le sens nous est en partie caché, il nous faut donc le reconstruire. On peut certes en faire le diagnostic, retracer une généalogie de l'erreur, mais en cela, on aurait tort de prétendre trouver une vérité. On ne ferait qu'imposer une interprétation dominante. Car on ne choisit pas d'oublier l'histoire de notre éducation. On peut juste en prendre conscience pour la nier. Mais est-ce assez pour être libre? "Un tel "esprit libre" est-il possible?", se demandait déjà Nietzsche dans l'introduction de Humain, Trop Humain. Cordialement.
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Pas de conscience sans objet toute conscience se situe toujours par rapport à un objet vers lequel elle est tendue elle est donc dirigée vers un contenu autre qu’elle-même. Même si je ne pense à rien, ce rien » est encore pour la conscience pensante un objet vers lequel elle se projette. Toute conscience est conscience de quelque chose » ainsi se définit une des caractéristiques importante de la conscience son intentionnalité. Ma conscience est intentionnellement tournée vers les objets de son expérience. Intentionnalité une opération de la conscience qui l’oriente vers des objets de son expérience pour leur donner du sens. La conscience n’a pas de dedans » Mais Husserl n'est point réaliste cet arbre sur son bout de terre craquelée, il n'en fait pas un absolu qui entrerait, par après, en communication avec nous. La conscience et le monde sont donnés d'un même coup extérieur par essence à la conscience, le monde est, par essence, relatif à elle... Vous saviez bien que l'arbre n'était pas vous, que vous ne pouviez pas le faire entrer dans vos estomacs sombres et que la connaissance ne pouvait pas, sans malhonnêteté, se comparer à la possession. Du même coup, la conscience s'est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n'y a plus rien en elle, sauf un mouvement pour se fuir, un glissement hors de soi; si, par impossible, vous entriez dans » une conscience, vous seriez saisi par un tourbillon et rejeté au-dehors, près de l'arbre, en pleine poussière, car la conscience n'a pas de dedans » ; elle n'est rien que le dehors d'elle-même et c'est cette fuite absolue, ce refus d'être substance, qui la constituent comme une conscience. Imaginez à présent une suite liée d'éclatements qui nous arrachent à nous-mêmes, qui ne laissent même pas à un nous-mêmes » le loisir de se former derrière eux, mais qui nous jettent au contraire au-delà d'eux, dans la poussière sèche du monde, sur la terre rude, parmi les choses ; imaginez que nous sommes ainsi rejetés, délaissés par notre nature même dans un monde indifférent, hostile et rétif ; vous aurez saisi le sens profond de la découverte que Husserl exprime dans cette fameuse phrase Toute conscience est conscience de quelque chose ». Sartre Situations I, Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl p. 31-35. Ma conscience se nourrit de l’objet expérimenté mais, en même temps, ce dernier prend sens en fonction du regard que je porte sur lui, de ma manière de me le représenter, de mon point de vue sur lui, etc. Conscience et monde ne sont donc pas deux entités distinctes mais sont constituées par une indissociable relation. Ma conscience s’efface devant ce qu’elle donne à voir ou révèle, lorsqu’elle est confrontée à l’indéterminé. Ainsi, dans une ville inconnue, j’ai tendance à structurer ce que je vois en lui donnant du sens. Et nous constituons les objets sans nous apercevoir de ce pouvoir. regard →sens. Cf. l’arbre perçu depuis ma fenêtre il existe une objectivité de l’arbre couleurs, formes, éléments constitutifs, etc. indépendante de mon regard. Mais ma projection vers l’arbre peut être différente selon le moment, l’angle de vue, ma conception de la nature, etc. D’où toute conscience, tout cogito ne se comprend que par sa relation aux objets, par sa manière intime de les viser. De plus, parce que le conscience vise les objets de différentes façons, l’intentionnalité n’est pas de type unique selon que je doute, aime, hait, désire, craint ou imagine, elle constitue l’objet de manière particulière. La conscience comme conscience de…ou intentionnalité "La perception de cette table est, avant comme après, perception de cette table. Ainsi, tout état de conscience en général est, en lui-même, conscience de quelque chose, quoi qu’il en soit de l’existence réelle de cet objet et quelque abstention que je fasse, dans l’attitude transcendantale qui est mienne, de la position de cette existence et de tous les actes de l’attitude naturelle. Par conséquent, il faudra élargir le contenu de l’ego cogito transcendantal, lui ajouter un élément nouveau et dire que tout cogito ou encore tout état de conscience "vise" quelque chose, et qu’il porte en lui-même, en tant que "visé" en tant qu’objet d’une intention, son cogitatum respectif. Chaque cogito, du reste, le fait à sa manière. La perception de la "maison" "vise" se rapporte à une maison - ou, plus exactement, telle maison individuelle - de la manière perceptive ; le souvenir de la maison "vise" la maison comme souvenir ; l’imagination, comme image ; un jugement prédicatif ayant pour objet la maison "placée là devant moi" la vise de la façon propre au jugement prédicatif ; un jugement de valeur surajouté la viserait encore às manière, et ainsi de suite. Ces états de conscience sont aussi appelés états intentionnels. Le mot intentionnalité ne signifie rien d’autre que cette particularité foncière et générale qu’a la conscience d’être conscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même. " E. Husserl, Méditations cartésiennes. La conscience est donc donatrice de sens. C’est pourquoi elle peut quérir un sens à tout prix, c’est-à -dire chercher à se rassurer. Elle pose donc sa thèse générale du monde. Ainsi, lorsque je perçois spontanément un objet, cela suppose en arrière-fond toutes mes expériences antérieures, c’est-à -dire une conscience réfléchie qui réactualise dans l’instant les étapes de constitution du monde par lesquelles j’ai originairement donné du sens. Mais cela peut poser problème lorsque j’ai défini le monde d’une certaine manière, je peux me contenter de mon regard initial. Mais le monde peut-il se réduire au regard que je porte sur lui ? Comment devons-nous orienter notre regard étant donné l’intentionnalité naturelle de notre conscience ? La phénoménologie, en ce sens, n’exige-t-elle pas un changement radical d’attitude, c’est-à -dire une réforme de notre regard sur les choses ? source
toute conscience est conscience de quelque chose