LePardon de Sainte-Anne-d’Auray est appelé « Grand Pardon », sans doute en raison de son importance – autour de 20 000 pèlerins chaque année – mais aussi, parce qu’il fête sainte Anne, patronne de la Bretagne. Les fêtes de sainte Anne Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625, sainte Anne apparaît une nouvelle fois à Yvon Nicolazic.
Legrand pardon de Sainte-Anne-La-Palud dure quatre jours, du 26 au 29 août, sur le sanctuaire des dunes du Porzay. C’est le dernier dimanche d’août que se déroule le grand pardon de La Palud à Plonévez-Porzay. On attend à cette occasion près de 20 000 pèlerins. C’est l’un des plus importants pardons de Bretagne. Il est présidé par Mgr Jean
Rendezvous le 3 juillet 2021 à 10h00 à Ste Anne La Palud.Fin prévue le 4 juillet à 16h30
Pardonde Sainte Anne La Palud, PlonĂ©vez-Porzay. 270 J’aime. Grand Pardon de Sainte-Anne La Palud, chaque annĂ©e le dernier dimanche d'aoĂ»t avec 600 porteurs en costumes breton et 12000 pèlerins Ă
Pardonde Sainte-Anne-la-Palud. Share Add this content Ajouter une note Print. Zoom. CC0 Download. Pardon de Sainte-Anne-la-Palud. CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. X
4Xqkll. L’édition 2021 du Grand Pardon de Sainte Anne d’Auray a eu lieu sous la présidence de Monseigneur Gérard Le Stang*, nouvel évêque d’Amiens originaire du Finistère, entouré de nombreux confrères évêques et prêtres, et en présence de plus de 3000 personnes. “Le Grand Pardon retrouve ainsi son allure immémoriale de grand rassemblement intergénérationnel autour d’une foi commune“, explique Bruno Belliot, directeur du sanctuaire et de l’Académie de Musique et d’Art Sacré ADMAS. Homélie “Frères et sœurs, nous sommes une génération privilégiée. À vous, à nous, il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux. Quelle puissance dans cette Parole si nous l’accueillons comme vraie ! Elle décille nos yeux, elle balaie d’un coup nos lamentations et nos plaintes, nos tristesses et nos amertumes, nos approches catastrophistes de la vie ou trop centrées sur nous-mêmes. Tu crois vraiment à la victoire du Christ sur la mort ? Ouvre les yeux, les yeux de la Foi et de l’Espérance. Que vois-tu la victoire de Satan ou l’œuvre du Christ ressuscité ? Que vois-tu en ouvrant les yeux sur le monde ? Que vois-tu en toi ? […] “ “Sainte Anne, nous te prions. Par ton intercession, nous demandons au Seigneur qu’il nous donne ce matin et tout au long de ce Pardon, et tout au long de notre vie, d’éprouver chaque jour davantage la joie de l’amour de Dieu, avec tous les saints, avec tous les êtres de miséricorde qui nous précèdent dont la descendance subsistera pour toujours.” Par ces mots se termine l’homélie de la Grand’messe du Pardon prononcée par Monseigneur Gérard Le Stang. Mgr Le Stang a été ordonné évêque en mars 2021. Ancien étudiant de la faculté de médecine de Brest, il est prêtre depuis 31 ans, exerçant son ministère notamment au service des vocations. Sa devise “Confiance, lève-toi, Il t’appelle !” Grand Pardon Le Grand Pardon a retrouvé son format traditionnel à l’occasion des fêtes de sainte Anne veillée aux flambeaux, adoration nocturne, messe en breton, messe pontificale, confessions, animations musicales, vêpres, … Tout l’été, des veillées aux flambeaux et des chemins de croix sont également proposés voir ci-dessous. Plus de 3000 personnes sont venues au rendez-vous de Madame Sainte Anne, malgré le contexte difficile que nous connaissons. C’est moins que d’habitude. De gauche à droite Mgr Le Stang, Mgr Centène, Père Monseigneur Centène explique ” Pour organiser ce pardon qui rassemble habituellement plus de 1000 personnes, et obtenir l’autorisation de la préfecture, nous avons dû soumettre l’entrée du sanctuaire à la présentation du pass’ sanitaire. Les personnes qui ne souhaitaient pas en présenter n’ont pas pu rentrer. Mais une autre raison pour laquelle il y a eu moins de monde est la météo incertaine, aujourd’hui encore ! Cela a pu retenir bon nombre de personnes.” Pour le recteur du sanctuaire, le père Gwénaël Maurey, “cela a compliqué très fortement l’organisation. Je voudrais remercier tous les bénévoles, les salariés qui se sont engagés d’une manière ou d’une autre. Il y a eu relativement beaucoup de monde. Dans le Morbihan, c’était le premier évènement important cette année.“ Pèlerinage ou pause estivale, démarche de foi ou visite culturelle, les pardons rassemblent un grand nombre autour des bannières. Celui de sainte Anne continue d’attirer petits et grands. “Le pardon de sainte Anne est le navire amiral des pardons bretons” dit Monseigneur Centène. Le message de Sainte Anne prend un sens particulier aujourd’hui. Monseigneur Le Stang explique “Du temps des apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic, la période n’était pas plus facile qu’aujourd’hui. Cela n’empêche qu’il y a eu un évènement religieux extraordinaire à ce moment-là , qui a rassemblé les foules. On voit aujourd’hui encore que les gens sont dans une période de grande réflexion. Ce temps d’épreuve, de crise forte, pousse à une interrogation sur le sens de la vie, pourquoi on consomme autant, qu’est-ce qu’on fait de la planète sur laquelle on vit. Il y a un certain nombre de gens qui sont conduits à s’interroger sur la situation spirituelle de ce monde, le type d’humanisme qu’on met en place, le respect de la création. On a l’impression parfois de vivre dans une machine à laver. On se dit qu’il faut peut-être se calmer, arrêter d’être pris par des peurs obscures peurs de penser que tout le monde va mourir de cette pandémie et essayer de penser autrement, de respirer un peu spirituellement, fraternellement dans la société, de trouver une autre manière de vivre, plus calme, plus sereine, qui donne sa place à tous. Essayer de traverser la peur le contraire de la peur, c’est la foi, la confiance. Le message de sainte Anne, c’est de retrouver cette confiance. Les chrétiens n’ont pas peur de traverser l’adversité car ils savent que la mort est déjà vaincue.“ Intron santez Anna diskoeit d’ho pugale,Diskoeit’vel d’o zadoù douster ha karantez,Ar ho pobl lan a feiz daet amañ a vostad,Strewit get largantez ho krasoù, o Mamm vat. Madame Sainte Anne, montrez à vos enfants,Montrez comme à leurs pères douceur et amour,Sur votre peuple plein de foi venu ici nombreux,Répandez avec largesse vos grâces, ô Bonne Mère. Veillées aux flambeaux les mercredis et samedis à 21h30 du 14 juillet au 28 août dans le Parc du sanctuaireChemins de croix les vendredis à 21h30 du 16 juillet au 28 août dans le cloître. Partager la publication "Pardon de Ste Anne d’Auray Intron Santez Anna, gouarnet ho pretoned" FacebookTwitter
Chargement en cours ... Liste des départements A proximité de votre position Liste des diocèses Sainte Anne la Palud Sainte Anne la Palud à PLONEVEZ PORZAY Paroisse SAINTE-ANNE - CHATEAULIN Diocèse Diocèse Quimper - Léon Adresse dune de la Palud 29550 PLONEVEZ PORZAY Coordonnées géographiques 48,081-4,154 Informations supplémentaires Cette chapelle, le 4è du lieu dans le temps, est le cadre d'un grand pardon annuel, le dernier dimanche d' explicative automatique dès l'entrée dans la chapelle. Accessible aux personnes à mobilité réduite Dernière mise à jour le 1 févr. 2018 Afficher les prochaines messes de Sainte Anne la Palud Messes à proximité de Sainte Anne la Palud à PLONEVEZ PORZAY Églises à proximité de Sainte Anne la Palud à PLONEVEZ PORZAY 28 août 2022 - 10h30 Pardon Mise à jour 17 août 2022 28 août 2022 - 15h00 Pardon Mise à jour 17 août 2022
Les pardons et troménies en BretagnePardonioù ha trovenioù e Breizh * Inventaire du patrimoine culturelimmatériel en France Procession du dimanche après-midi lors du grand pardon de Notre-Dame de Kerdévot en Ergué-Gabéric Finistère. Domaine Pratiques rituelles Lieu d'inventaire Bretagne historique * Descriptif officiel Ministère de la Culture France Un pardon est une forme de pèlerinage principalement rencontrée en Bretagne. Un pardon est organisé à une date fixe récurrente, dans un lieu déterminé et est dédié à un saint précis. Le pardon comporte une messe et une procession en extérieur vers un lieu sacré suivant un parcours déterminé. Les reliques du saint et bannières font partie de la procession. Certaines processions peuvent être particulières certaines sont circulaires les troménies, d'autres peuvent avoir un parcours en mer. Ce rituel religieux les fêtes de l'âme » comme les décrivait l'écrivain Charles Le Goffic est généralement accompagné de pratiques et croyances traditionnelles d'inspiration peu orthodoxe dévotion et médecine populaires, prophylaxie du bétail, tantad[Note 1], recherches de présages, etc., de fêtes profanes boutiques de plein vent, lutte bretonne, débit forain, jeux traditionnels et ses plaisirs collectifs parmi lesquels, en bonne place, la danse et la musique bretonne[1]. Une bénédiction dédiée, en fonction du saint vénéré et des vertus qui lui sont attribuées, et à destination d'un type de personne exemple le pardon de Saint-Yves pour les avocats, d'animal pardon des chevaux, pardon des bovins de Saint-Herbot, de Pluméliau ou d'objet précis, peut être faite durant un pardon. Parallèle aux indulgences, les pardons apparaissent au XVe siècle, connaissent un essor à partir de la Renaissance, puis perdent de leur importance au XVIIIe siècle pour renaître sous leur forme actuelle au XIXe siècle. Du fait de leur impact sur un lieu venue de nombreux pèlerins, ils sont parfois liés à une foire, un fest-noz... ; leur attrait économique et touristique peut être important. Le nombre précis de pardons est mal connu, le chiffre de 2000 pardons étant généralement retenu bien que la pratique soit en baisse, ou ne survive que par la fête laïque. Les pardons ne doivent pas être confondus avec les simples pèlerinages dédiés à un ou plusieurs saints et réalisés à n'importe quelle date, tels que le Tro Breiz ou le pèlerinage de Saint-Jean-du-Doigt. Définition Jean-Michel Guilcher définit le Pardon comme étant une fête qui se tient à date fixe en un lieu consacré pour honorer et prier le saint patron du lieu » et l’un des fondements de la vie religieuse et sociale des Bretons »[2]. Bernard Rio note que la particularité du Pardon est de participer à une double culture, chrétienne et celtique, de se rattacher à un espace, la paroisse, et à un temps, la fête du saint, qui s'enracinent dans un passé à la fois mythique et historique. » Il présente en ces termes les Pardons La Bretagne est le pays des Pardons. Depuis des temps immémoriaux, chaque année les hommes se rassemblent autour des six mille chapelles qui maillent le paysage et la culture de la Bretagne. Défiant les modes, ils y célèbrent huit cents saints légendaires dotés de pouvoirs mystérieux et avec lesquels ils entretiennent des relations bien particulières. Davantage qu'un pèlerinage, le Pardon breton mélange la fête religieuse et la foire profane. Les Pardonneurs se prêtent à des rites et à des pratiques que l'église a parfois mais en vain tenté d'interdire au cours des derniers siècles triple circumambulation autour du sanctuaire, baiser des statues et des reliques, ablution aux fontaines, accolement de mégalithes, embrasement de bûchers[Note 2], offrandes et invocations, chants et danses, jeux... » — Bernard Rio, Pardons de Bretagne, éditions Le Télégramme, 2007, ISBN 978-2-84833-184-3D'après Bernard Rio, il y aurait actuellement plusieurs milliers de pardons » en Bretagne[3] ; le chiffre de 2000 étant avancé et retenu par l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[4], dont 800 dans le Finistère[5]. Historique Le mot pardon » provient de l'idée de pénitence permettant de recevoir des indulgences le jour dédié au culte d'un saint. Cette idée de pardon a, au cours de la fin du Moyen Âge, donné son nom à l'événement, qui conserve sa démarche pénitentielle et votive[2]. c'est au XVe siècle que les pardons se développent.[6]. Les pardons sont alors dédiés à des lieux précis. La création de foires à l'occasion de pardons pouvait être soumise à autorisations au XVe et XVIe siècles du fait de leurs critiques quant à la démarche païenne ou d'ambiance de débauche[2], dénoncée notamment par le prédicateur Julien Maunoir au XVIIe siècle Ces pardons, qui consistent en des indulgences que les évêques donnent à ceux qui visitent, aux jours marqués, certaines chapelles ou certaines églises, et récitent certaines prières, sont fort courus en Bretagne. Mais quoique saints dans leur institution, ils étaient devenus, dans ce pays-là , par la corruption du siècle, des espèces de foires pour le négoce, et des rendez-vous de danses et de débauche. De sorte qu'il y avait lieu de douter s'il n'y eût pas mieux valu abolir ces pratiques de dévotion pour en ôter le scandale, que de les tolérer pour entretenir la piété du peuple[7]. » Au pardon de Plédéliac, on va à deux, on revient à trois » dit le dicton. Le pardon de la chapelle de la Trinité à Plozévet durait trois jours ; il s'achevait par une grande foire. En 1642, on rapporte la présence de 4 000 pèlerins[8]. Le XVIIIe siècle et la période révolutionnaire mettent à mal les pardons. La piété de la seconde moitié du XIXe siècle multiple les pardons, chaque fête patronale devant un pardon[2]. La ferveur actuelle provient de cette époque[2]. Jusqu'au milieu du XXe siècle, les grands pardons se déroulaient le jour consacré au saint et non un dimanche proche comme aujourd'hui[6]. Certains pardons ont été créés récemment, comme le pardon islamo-chrétien du Vieux-Marché, créé en 1954 ou le pardon à la Madone des Motards de Porcaro, créé en 1979[9]. En mai 2020 les pardons ont été inscrits à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France à l'initiative de Bretagne Culture Diversité[10]. Organisation Alfred Guillou, Arrivée du pardon de sainte Anne de Fouesnant à Concarneau, 1887Les pardons ont souvent lieu entre mai et octobre[11].Pardon à Botmeur après avoir quitté l'église en procession, les fidèles sont arrivés à la croix de mission. Autrefois, et parfois encore de nos jours, les fidèles se dirigeaient à pied vers le lieu d'un pardon sous forme de pèlerinage[12]. D'autres pardons sont très locaux, liés à un quartier ou un hameau[5]. Le pardon en lui-même comporte au moins une messe et une procession, trajet entre l'église et un lieu déterminé. La messe et la procession peuvent avoir à des moments différents de la journée[6]. Des messes peuvent aussi avoir lieu la veille ou après le pardon et comprennent ou non une célébration eucharistique[6]. Une bénédiction dédiée peut avoir lieu suivant le type de pardon. Le lieu d'arrivée de la procession est immuable. Il est marqué ou non par une construction calvaire, église, fontaine sacrée, menhir, route.... Ce déplacement processionnaire est un aller-retour[2] ou est circulaire troménie, parfois ponctué de haltes ou de petites processions circulaires autour d'une construction, parfois répétitivement[2]. La procession comprend dans l'ordre une croix de procession, la bannière du saint du lieu, les croix et bannières des paroisses ou congrégations voisines puis enfin les reliques du saint, entourées par le prêtre responsable de la cérémonie et des autres religieux[2]. La foule accompagne la procession en chantant, en français, latin ou breton[6]. Certains pardons voient tout ou partie de leur parcours se faire en mer, sur des bateaux décorés[9], tel le pardon des Terre-Neuvas à Saint-Malo qui, après s'être arrêté en 1966, a repris en 2018[13]. La présence d'une fontaine est très fréquente. La fontaine permet aux hommes et aux animaux de se désaltérer, mais l'eau peut être bénie, notamment par immersion temporaire d'une relique, afin d'acquérir des vertus médicinales[2].Rassemblements de foules, les pardons sont également l'occasion de foires La Martyre, Kerdévot en Ergué-Gabéric, Le Folgoët attirant des étrangers au Moyen Âge[2], une fête foraine, un fest-noz[9]... Mais globalement, la pratique est en baisse de nos jours, certains pardons ne survivent que sous la forme d'une fête non-chrétienne une kermesse ou une fête foraine ; cela est dû à la perte de vitesse de la pratique chrétienne, à l'exode rural ou aux néoruraux, à la baisse du nombre de bénévoles ou leur vieillissement[4],[14]. Émile Souvestre a fait, dans la première moitié du XIXe siècle, cette description synthétique des grands pardons Les grands pardons durent au moins trois jours, et les paroisses voisines s'y rassemblent avec un empressement où la religion et l'amour du plaisir ont peut-être une part égale. La veille, on surcharge d'ornements les autels ; on revêt les Saints du costume du pays, on dépose à leurs pieds les offrandes qu'on peut leur faire et qu'on apporte sur un brancard entouré de rubans et de fleurs, précédé par le tambourin du village, au bruit des cloches sonnées à toute volée, et des chants de joie de la multitude. Toutes les têtes se découvrent au passage de ces offrandes qui sont, tantôt du beurre ou des œufs, tantôt des oiseaux, surtout des poules blanches. À l'issue des Vêpres, la procession sort de l'église avec ses bannières, ses croix et ses reliques, que portent sur des brancards, après en avoir acheté le droit, des hommes en bonnet blanc, en chemise de même couleur, ceints d'un ruban de couleur vive, et escortés de gardes costumés. Après les reliques, viennent les porteurs de bâtons coloriés, surmontés de divers Saints sculptés plus ou moins artistement, puis une multitude d'enfants avec des clochettes qu'ils agitent de toutes leurs forces. Quand la procession est arrivée à la croix du cimetière, le vieillard le plus vénérable prononce, au pied de la croix, la prière pour les morts et la rénovation des promesses du baptême. Après cette procession, des pauvres accourus à la fête font, moyennant un prix débattu, le tour de l'église à pied ou à genoux, en récitant le chapelet[15]. » Types de pardons La Bretagne compterait 1200 pardons, la plupart locaux[12]. Les pardons ont une taille différente suivant le saint et la zone d'influence de celui-ci, allant du pardon à un saint vénéré dans un endroit unique aux grands pardons liés aux saint principaux de Bretagne saint Yves, sainte Anne, Notre-Dame[6]. Le plus grand est celui de sainte-Anne-d’Auray[16] avec 15 000 à 20 000 participants pour le pardon, et 500 000 et 700 000 visiteurs du sanctuaire par an[17]. La finalité des pardons peut aussi influencer la fréquentation. Certains pardons sont en effet réputés pour telle ou telle vertu miraculeuse ou telle ou telle dévotion et font l'objet de rites précis rites liés aux personnes des malades afin de conjurer leur maladies, par exemple au pardon de Notre-Dame de Rumengol[6] ; des corporations, comme celle des avocats au pardon de saint Yves à Tréguier[6]. rites liés aux animaux nombreux pardons aux chevaux[6] ; imploration pour préserver les vaches de la maladie. À Saint-Herbot, les agriculteurs font un dépôt conjoint sur les autels de la chapelle de queues de vaches et de mottes de beurre[6] ; pardons des oiseaux le plus célèbre fut le pardon de Toulfoën, mais il en a existé d'autres comme ceux de la chapelle Saint-Barnabé à Plourhan[18], des chapelles Saint-Jean de Plougastel-Daoulas et de Saint-Vougay[19]. bénédiction d'objets bénédiction des bateaux au pardon de Saint-Jacques, à Locquirec[9] ; bénédiction de motos lors du pardon à la Madone des Motards de Porcaro, créé en 1979[9] ; pardon des camping-caristes à Malestroit[4] depuis 2012, un pardon des surfeurs est organisé à la chapelle de Tronoën[20]. Il existe un pardon inter-religieux, le pardon islamo-chrétien du Vieux-Marché, créé en 1954[9]. De nos jours, c'est plus la ferveur d'un rassemblement ou le maintien d'une tradition qui motive les participants d'un pardon, plus que la foi[17]. Les pardons mud "muets" sont plus rares les fidèles doivent observer le silence. Arrivés à la chapelle, ils doivent en effectuer trois fois le tour, dans le sens des aiguilles d'une montre et, contrairement aux autres pardons, aucun prêtre n'officie » ; de tels pardons existent encore, par exemple à Ty Mamm Doué en Quimper et à Kerdévot en Ergué-Gabéric ; cette coutume remonterait aux cultes celtiques antérieurs au christianisme[21]. Les troménies sont des pardons dont le parcours est circulaire, passant par différentes étapes. La plus célèbre est celle de Locronan, avec tous les ans la petite troménie » 4 kilomètres et tous les six ans la grande troménie » 12 kilomètres durant laquelle les fidèles se succèdent pendant une semaine[22]. Descriptions de pardons La piété Cette description d'un pardon date de 1894 Tous les villages, en Bretagne, ont leurs pardons, et non point tous les villages seulement, mais toutes les chapelles, tous les oratoires et quelquefois jusqu'aux simples calvaires eux-mêmes. Le Braz raconte qu'en allant en voiture de Spézet à Châteaulin, il vit, sur le bord du canal, à l'endroit où la route franchit l'Aulne, une grande foule assemblée "Que fait-là tout ce monde ?" demanda-t-il au conducteur. "C'est le pardon de Saint-Iguinou" lui répondit-on. il chercha des yeux la chapelle, il ne la vit pas. Il y avait seulement, en contre-bas du pré, une fontaine que voilaient de longues lianes pendantes et, un peu au-dessus, au flanc du coteau, dans une excavation naturelle en forme de niche, une antique statue sans âge, presque sans figure, un bâton dans la main, dans l'autre un bouquet de digitales fraîchement coupées. Nul emblème religieux, pas l'ombre d'un prêtre. Le recueillement cependant était profond. C'étaient les fidèles eux-mêmes qui officiaient… »[23]. Exemples de déroulements de pardons Tancrède Martel fait en 1897 cette description du pardon de Plougastel-Daoulas Sur la route, pas une âme. Tout le monde est à la procession. Devant un humble débit de cidre, deux enfants, gardiens de la maison, lutinent un gros chien. Cependant la sonnerie de cloches redouble. ... Une longue file d'hommes, de femmes et d'enfants, un millier d'êtres ondulent entre les deux ornières, viennent à moi. Au-dessus des têtes, se montrent la croix de l'église paroissiale, les bannières des confréries. De loin cela rappelle à s'y méprendre les saisissants cortèges du Moyen Âge quand toute une ville allait, en un pèlerinage fameux, supplier le saint d'intercéder en faveur de la cité. .... On ne m'a point trompé les riches vêtements de fête, aux couleurs éclatantes, aux broderies originales et laborieusement ouvrées, passent sous mes yeux, comme la plus extraordinaire débauche de couleurs, le plus bariolé des rêves. ... En tête, portant les plus belles bannières, ou tenant dévotement les glands et les cordonnets, marchent les anciens, les patriarches du village, groupe inoubliable et superbe. Vingt ou trente vieillards, presque tous octogénaires, et dont les cheveux flottants, telles les chevelures dénuées des aïeules, blanches comme l'argent ou la neige, cachent le dos et les épaules et ne s'arrêtent qu'au bragou-bras, ou large braie du pays. ... Des costumes vénérables ... assemblage exquis de vestes bleu de ciel ou brunes, de culottes bouffantes en velours rouge ou vert, de vastes chapeaux enjolivés de rubans noirs, d'épais ceinturons en cuir blanc, sur la large plaque desquels apparaît la croix, le double cœur ou la face d'un saint local ... À ce fouillis surprenant de nuances masculines, vient bientôt s'ajouter celui des costumes de femmes les jupes jaunes ou écarlates s'étageant sous l'ample robe de coupe surannée mais encore élégante ; les tabliers de laine ou de soie, les mouchoirs brodés en batiste ou en mousseline, et les blanches coiffes ornées de dentelles, et dont les barbes tombent sur les épaules, avec une incomparable majesté. ... La cloche maintenant s'arrête. Avec un bruissement de chapelets et de crucifix de cuivre, un exquis bourdonnement de voix enfantines, la procession s'éloigne, dévale la lande et disparaît à l'horizon. Elle s'en va vers Roc'hquilliou et s'en reviendra par Roc'hquérézen. Elle fera ainsi le tour de la presqu'île et la ferveur de chaque hameau l'accompagnera de ses regards[24] » Georges Philippar a décrit ainsi le pardon de Sainte-Anne à Fouesnant pendant la Première Guerre mondiale dans un texte daté du 28 juillet 1918 Comme de coutume, on est venu de loin, en voiture, à pied, voire même sic en bateau, de Concarneau et de Rosporden, de Bénodet et de Quimper, d'Elliant et de Clohars, de Saint-Evarzec et de Pont-l'Abbé, de Melgven et de Perguet, de Mousterlin et de Saint-Ivy ; mais cependant c'est la guerre, l'affluence est moins considérable que jadis. ... Tout autour, grand concours de peuple, véritable foule qui se presse, et parfois se bouscule légèrement. Beaucoup de beaux costumes bretons. Les couleurs foncées dominent naturellement. Les cols et les coiffes, avec leurs rubans variés, font des taches blanches, claires ; les tabliers relèvent l'ensemble de leurs notes gaies. Les hommes ont maintenant des coiffures bien différentes de celles d'autrefois. Elles ne s'ornent plus de rubans de velours pendant par derrière sur les épaules. La calotte, particulièrement haute, de ces chapeaux nouveau style, est ceinte de velours noir plis haut encore, rehaussé d'une boucle d'argent. Beaucoup d'enfants. ...[25]. » Pardons des chevaux et des bovins Les pardons des chevaux ont comme saint patron saint Éloi à Quistinic, Guiscriff, Guidel, Louargat, Saint-Péver, Plérin, Bothoa, Ploudaniel, Plougastel-Daoulas, Montauban-de-Bretagne ; saint Alar à Paule, Plouarzel, Plozévet, Lanhouarneau, Landébia ; saint Télo à Landeleau ; saint Hervé à Gourin, Pédernec ; saint Gildas à Penvénan ; saint Salomon à Plouyé. Les pardons des chevaux changent donc de saint patron selon les paroisses[26]. Le journal La Croix du 12 avril 1940 décrit ainsi les "Pardons aux chevaux"[27] Cornouaille, Poher, Léon, Tréguier, Goëlo, Vannes ont leur "Pardons de chevaux", anciens ou de création plus récente comme Baye, Guilligomarc'h. Mais que ce soit à Saint-Hervé en Gourin, à Ploudaniel et Brélès en Léon, à l'île Saint-Gildas face à Penvenan en Trégor où les cavaliers à marée basse rivalisent de vitesse pour y accéder, entrant parfois à cette fin dans le flot à peine retiré de même qu'à l'île Saint-Maudez, à Saint-Gildas de Carnoët en pays carhaisien, à Guiscriff où sont offerts en ex-votos de petits chevaux de bois, à Merlevenez, au Drennec en Clohars-Fouesnant, ou tout autre lieu sacré, le coup d'œil, dans le matin printanier, estival ou même automnal, bien que l'époque la plus généralisée soit la Saint-Jean d'été, est des plus curieux, de ces pèlerins d'un genre spécial accourant nombreux, par centaines, des fermes et des villages. Ils arrivent à nu, bien étrillé, un flot de ruban à l'œillère, la queue tressée avec paille et ruban ou caparaçonnés de dentelles, de guipures blanches posées sur des transparents de couleur ». Ainsi les décrit à Merlevenez Madeleine Desroseaux dans Bretagne inconnue. En Poher, la couverture du lit de laine verte fait tous les frais. Généralement ces chevaux sont montés gars solides et décuplés du Léon, plus trapus de Cornouaille, petits et maigres de la Montagne, nerveux et fins de Vannes, tous vêtus hier » encore de leur costume national bleu glazik richement brodé, noir garni de larges velours ou sobre de tout ornement, ainsi qu'en Poher. » Où que se déroule le Pardon, le rite diffère peu, du moins dans sa forme essentielle. Le premier soin des cavaliers est de faire opérer à leurs bêtes trois fois le tour de l'église ou de la chapelle en marchant contre le soleil, a eneb an heol », les dirigeant donc par le côté de l'Évangile[28] pour finir par celui de l'Épître[29], sens différent des processions ordinaires. Selon la dévotion du lieu, ce rite a été précédé, de la part du maître de l'animal, d'une offrande au saint patron quelques pièces de monnaie, une poignée de crins, une queue entière. Ces crins seront ensuite vendus aux enchères, au profit de l'église. » Voici venu le moment de se rendre à la fontaine. Le trajet s'effectue librement ou en procession. La pieuse cavalerie est alors précédée, ou suivie, selon la coutume de l'endroit, des croix et bannières que, seuls, à l'exclusion des femmes, les hommes ont le privilège de porter ce jour-là . Quelquefois le tambour précède le cortège comme à Naizin, pour de rendre aux trois fontaines de Saint-Côme, Saint-Damien et de la Vierge. Il serait oiseux d'insister sur le pittoresque de ce défilé où chevaux de races et d'usages différents, suivant le travail auquel ils sont soumis, trait ou selle, et la contrée d'où ils viennent, souvent de loin, manifestant chacun d'après son caractère, ses habitudes ou son absence de discipline. ... Enfin on arrive à la fontaine. ... De vieilles femmes y sont déjà à leur poste elles ont descendu les degrés, et par-dessus le muretin de pierre courant, à l'ordinaire, autour du bassin, présentent aux cavaliers, contre menue monnaie, des écuelles pleines d'eau qu'ils déversent sur le dos, la croupe, les jambes, la poitrine, les oreilles de leurs destriers, en priant saint Éloi, le grand patron des chevaux. Ainsi que tout à l'heure autour du sanctuaire, c'est maintenant autour de la fontaine que se feront les trois tours rituels, toujours à l'encontre du soleil. Les prescriptions du pèlerinage accomplies, les bonnes bêtes prennent, en sens inverse, le chemin du retour pour la bénédiction qui va leur être donnée sur le placître même de l'église[30]. » Des "Pardons de bovins" existaient également Le journal La Croix fait en 1940 cette description du "Pardon aux bovins" de Saint-Herbot[31] Saint Herbot, patron du lieu, ne se doit pas seulement de protéger les bovins, pour la prospérité desquels, au jour du Pardon, sont déposées en offrande les queues de ses clients sur une table de pierre placée, à cet effet, à gauche de l'autel. Ces queues, de même que les bêtes offertes au saint, en tout ou partie, sont vendues aux enchères au profit de la chapelle. Le bon saint, couché dans sa robe monacale, sur son tombeau de granit, les pieds s'appuyant à un lion de pierre, doit encore veiller au produit des laitières et leur procurer du beurre, en qualité et quantité. Voici la traduction littérale d'une formule dont nous ne garantissons pas l'orthodoxie, mais réputée propre à obtenir beaucoup de crème, moyennant que sa récitation se fasse en même temps que la traite[32]. » Seigneur saint Herbot béni Du fond du cœur je vous prie De répandre votre bénédiction sur le lait que je traie Pour que s'élève beaucoup de crème À contenter mes bourgeois Et à la fin de l'année Je vous promet un veau… Saint Cornély et saint Ronan étaient aussi invoqués pour les bovins. Lors du pardon de saint Éloi à Quistinic, le prêtre récite la prière traditionnelle suivante Seigneur, notre Dieu, que ces chevaux que protège saint Éloi, et les bovins que protège saint Cornély, les agneaux que protège saint Jean-Baptiste, les brebis que protège saint Drogon, les chiens de chasse que protège saint Hubert, les porcelets que protège saint Antoine, les coqs que protège saint Gall[Note 3]. et les chats que protège sainte Gertrude reçoivent ta bénédiction ; et que les personnes qui possèdent ces animaux, en tirent profit, les font travailler ou dont ils sont les compagnons... et que toutes les personnes présentes reçoivent ta bénédiction[33]. » L'ivresse et les débordements lors des pardons Les beuveries lors d'un pardon breton. Pardon breton vers 1876 dessin de Penguilly. En 1897,Charles Le Goffic analyse en ces termes la fréquence de l'ivresse lors des pardons Le caractère du pardon, c'est qu'il est d'abord une fête religieuse. On y vient par dévotion, pour se racheter d'un péché, quémander une grâce ou gagner des indulgences. La grand'messe, les vêpres, la procession, le salut et les visites au cimetière prennent les trois-quarts de la journée ; le reste est pour l'eau-de-vie. Mais l'ivresse même a quelque chose de grave et de religieux chez ces hommes ; elle prolonge leur rêve intérieur et l'élargit jusqu'au mystère. Les soirs de "pardon", en Bretagne, sont aussi les soirs d'évocations et de rencontres surnaturelles. Dans l'alanguissement des premières ombres, sur cette terre baignée de tristesse, il se lève des talus et des landes une impalpable poussière d'âmes, les "anaon", les étranges revenants du passé. Leur murmure berce la démarche titubante des pèlerins ; ils l'entendent dans le bruit des feuilles et, machinalement leurs lèvres molles achèvent dans une éructation le Pater interrompu. Cet idéalisme orgiaque n'est pas ce qui étonne le moins les étrangers qui assistent à un "pardon". J'en ai vu qui détournaient la tête avec dégoût. Mais c'était les mêmes qui souriaient au passage de la procession à l'air de gravité recueillie dont ces pauvres gens accompagnaient la croix paroissiale. Comment auraient-ils pu distinguer entre l'ivresse ordinaire et l'espèce de trouble qui fermente, à certaines heures, dans ces cerveaux en mal d'infini ? »[23] Laurent Tailhade a écrit Ici, la foi cohabite avec la pochardise. …. Des groupes d'ivrognes étançonnés l'un à l'autre …. Les voitures du pays chars à bancs, jardinières, tape-culs, au triple galop de leurs bêtes chargées d'avoine, emportent vers le Pardon un chargement effroyable de chrétiens avinés »[34]. L'honneur de porter la croix de procession ouvrant le cortège fait que certaines personnes se livrent à des exploits sportifs » pour l'obtenir[35]. Les pardons, fête laïque Mendiants bretons vers 1854 dessin de Penguilly. Bonimenteurs lors d'un pardon dessin de 1935. Le journal Ouest-Éclair écrit dans sa description du pardon de Saint-Herbot en 1906 Les touzerien-bleo ou "tondeurs de cheveux" ont fait une bonne récolte au pardon de Saint-Herbot. Les jeunes filles de Plonévez, de Collorec et de Plouyé affluaient dans leurs boutiques pour y troquer le voile naturel de leur tête contre quelque mouchoir ou foulard de couleur voyante ou autre menu colifichet »[36]. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Principaux pardons Certains d'entre eux se déroulent à l'occasion de fêtes religieuses, comme l'Assomption, le 15 août, par exemple à La Clarté en Perros-Guirec ou à l'abbaye du Relec en Plounéour-Ménez. Les pardons dédiés à la sainte Mère de Dieu sont d'ailleurs les plus nombreux, suivis par ceux de sa propre mère, sainte Anne Sainte-Anne-la-Palud, Sainte-Anne-d'Auray, patronne de la Bretagne. Cependant la plupart honorent des saints locaux en raison de leur capacité à soigner ou à protéger telle ou telle catégorie de personnes ou d'activités pardon de saint Gildas, dit des chevaux, au début du mois de juin, dans le Trégor, ou de saint Guirec pour les filles à marier, pardon du saint patron de chaque paroisse, pardon de la mer pour les marins, etc. Le pardon de saint Yves, à Tréguier, honore, quant à lui, le patron de toutes les professions juridiques son rayonnement est aujourd'hui international puisque des milliers de pèlerins, officiels ou anonymes, affluant de tous les pays du monde, processionnent avec humilité et ferveur de son tombeau, érigé dans la cathédrale, à la paroisse de son lieu de naissance, en tenues d'avocats, de magistrats, d'évêques, d'universitaires, de membres de confréries… ou en simples croyants. Comme exemple de pardons singuliers, on peut citer le pardon au beurre de Spézet autrefois se pratiquait la quête du beurre dans de nombreuses paroisses du centre de la Bretagne comme Langonnet ou Saint-Herbot où subsiste une "fête du beurre" ou le pardon des motards à Porcaro. Troménies Les troménies de Locronan et de Landeleau sont caractérisés entre autres par des processions de longueur particulièrement importante. D'autres troménies comme celle de saint Goueznou à Gouesnou et de saint Thudon à Guipavas ou celle de saint Conogan dans la paroisse désormais disparue de Beuzit-Conogan étaient également très fréquentées. Dans la culture Culture bretonne et tourisme Les pardons permettent de sauvegarder la culture bretonne, en particulier les messes et cantiques en breton[17]. La présence des pardons dans la culture de Bretagne fait l'objet d'un inventaire participatif par l’association Bretagne Culture Diversité, et ont été inscrits en 2020 à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel en France [5],[14], un premier pas vers une inscription au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO[37]. Les pardons sont un attrait pour le tourisme local, les personnes y venant étant attirées par la randonnée, le site patrimonial ou pour assister à la cérémonie[17]. Dans la peinture Le thème des pardons est assez présent dans la peinture bretonne des XIXe et XXe siècles. Quelques peintures de pardons bretons Procession lors d'un pardon en Bretagne en 1869 Jules Breton. Femmes de Plougastel au Pardon de Sainte-Anne-La-Palud Charles Cottet. Paul Sérusier, Le pardon de Notre-Dame-des-Portes à Châteauneuf-du-Faou, vers 1894 Contes et légendes Au pays des pardons publié en 1894 par Anatole Le Braz, récit de quatre pardons Saint-Yves, le pardon des pauvres Tréguier ; Rumengol, le pardon des chanteurs Rumengol ; La Troménie de saint Ronan Locronan, le pardon de la montagne ; Sainte-Anne de la Palude, le pardon de la mer Sainte-Anne-la-Palud[38]. Notes et références Notes ↑ Tantad signifie "grand feu de joie" en breton. Par exemple l'équivalent du feu de la Saint-Jean à la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté de Perros-Guirec, l'ange pyrophore de la chapelle Notre-Dame-de-Quelven. ↑ Par exemple les feux de la Saint-Jean ↑ À cause de son homonymie en latin, gallus signifie coq Références ↑ Jean-Michel Guilcher, La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne, Walter de Gruyter GmbH & Co, 2018 lire en ligne, p. 38. ↑ a b c d e f g h i et j Christiane Prigent Collection de l'Université de Paris I - Panthéon Sorbonne, Les pardons en Bretagne célébrations religieuses et réjouissances profanes », Kubaba, L'Hartmann, vol. 2, no IV,‎ mai 2002, p. 117-123 ISBN 2-7475-2358-6, lire en ligne ↑ Bernard Rio, Pardons de Bretagne, Télégramme, 2007 ISBN 9782848331843, OCLC 180014385, lire en ligne ↑ a b et c Julie Léonard, Les pardons et troménies en Bretagne » [PDF], sur 14 avril 2020 consulté le 6 décembre 2021 ↑ a b et c Nelly Cloarec, Une vaste enquête est menée sur les pardons de Bretagne », Ouest-France,‎ 29 octobre 2018 lire en ligne ↑ a b c d e f g h i et j Marie-Jo Nicolas-Le Ru, Pèlerinages et pardons en Bretagne Au rendez-vous du sacré et du profane », Sklerijenn, no 21,‎ 1999, e16-21 lire en ligne ↑ Antoine Boschet, "Le parfait missionnaire ou la vie du R. P. Julien Maunoir, Paris, 1697 ↑ Steven Lecornu, Les pardons, une spécificité bigoudène, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 4 juin 2020 ↑ a b c d e et f Anne Lessard, Pour le pardon des péchés commis dans l'année », sur consulté le 14 juillet 2016 ↑ Les pardons et troménies inscrits à l’Inventaire national du PCI Bretagne Culture Diversité » consulté le 5 décembre 2021 ↑ Jean-François et Johan, Les grands Pardons de Bretagne - Pèlerinages de France », sur consulté le 29 octobre 2018 ↑ a et b Le grand pardon de Bretagne » consulté le 14 juillet 2016 ↑ Après 52 ans d’absence, Saint-Malo retrouve son Pardon de la mer ! », sur 6 juillet 2018. ↑ a et b Un inventaire pour mieux connaître les pardons bretons », Ouest-France,‎ 1er août 2018 lire en ligne. ↑ Émile Souvestre, Voyage dans le Finistère, cité par Mgr Paul Guérin, Les petits Bollandistes vies des saints. T. V, du 24 avril au 18 mai 1876, consultable ↑ Les pardons bretons - Église catholique en France », Église catholique de France, 13 juillet 2009 consulté le 14 juillet 2016. ↑ a b c et d Le grand pardon de Bretagne », sur La Croix, 15 juillet 2006 consulté le 29 octobre 2018. ↑ ↑ ↑ Soir - Pardon des surfeurs. Bénie soit la glisse », Le Telegramme,‎ 14 septembre 2017 lire en ligne, consulté le 29 octobre 2018. ↑ Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest , numéro du 13 avril 2019. ↑ La Grande Troménie », sur consulté le 14 juillet 2016. ↑ a et b Charles Le Goffic, Journal Le Gaulois no 5240 du 21 juillet 1894, consultable ↑ Le Figaro no 234 du 22 août 1897, En ligne. ↑ Georges Philippar, Agitation vespérale, "La Revue politique et littéraire", 1924, En ligne. ↑ Bernard Rio, Pardons de Bretagne, éditions Le Télégramme, 2007, ISBN 978-2-84833-184-3 ↑ D'autres "Pardons aux chevaux" existaient en Basse-Bretagne, par exemple à Plouarzel et Ploudalmezeau dans le Léon, Plonéour-Lanvern et Plobannalec dans le Pays bigouden ↑ Côté gauche de l’autel, dans une église, en faisant face à l’autel ↑ Côté droit de l’autel, dans une église, en faisant face à l’autel ↑ Marthe Le Berre, Le culte des fontaines en Bretagne dans ses rapports avec les animaux, journal La Croix n° 17552 du 12 avril 1940, consultable ↑ Une "Fête du beurre" se déroule encore chaque année à Saint-Herbot, voir » • Wikiwix • • Google • Que faire ? ↑ Marthe Le Berre, Le culte des fontaines en Bretagne dans ses rapports avec les animaux, Journal La Croix n° 17552 du 12 avril 1940, consultable ↑ Cité par Bernard Rio, "Pardons de Bretagne", éditions Le Télégramme, 2007, ISBN 978-2-84833-184-3 ↑ Laurent Tailhade, le Pardon de Rumengol », dans Plâtres et marbres, Athéna, Paris, 1922, consultable ↑ Yves-Pascal Castel, CAST - Église Saint-Jérôme - Croix de procession, XVIIe siècle », Société archéologique du FInistère, vol. CXLIV,‎ 2016, p. 53. ↑ Ouest-Éclair no 3382 du 12-06-1906, consultable ↑ et ↑ Consultable Articles connexes Maurice Lederlé, peintre spécialiste des pardons de Bretagne Caves à boisson du pardon de Notre-Dame de Crénénan en Ploërdut Pardon national de la batellerie
Histoire Contrairement aux Sept Saints fondateurs de la Bretagne, Anne n’est pas venue d’outre-Manche, mais de la Palestine. Qu’importe, les Bretons ont forgé toutes sortes de légendes pour naturaliser leur sainte patronne et lui vouent toujours un culte fervent, de Sainte-Anne la Palud à Sainte-Anne d’Auray. On dénombre environ 800 saints en Bretagne, faisant de cette région la terre des saints. Parmi eux, quelques rares femmes, dont la plus connue sainte Anne, santez Anna, en breton. Contrairement à d’autres saintes comme Berc’hed qui venait d’Irlande ou Gwen arrivée du pays de Galles, accompagnant un vaste mouvement migratoire vers la péninsule armoricaine à partir du Ve siècle, sainte Anne est née quant à elle bien loin des côtes atlantiques dans la tradition chrétienne, la mère de Marie, et la grand-mère de Jésus, vécut en Galilée, près de Nazareth, puis à Jérusalem. Une princesse bretonne En Bretagne, différentes traditions légendaires locales font pourtant de sainte Anne une grande princesse bretonne il est en effet fréquent dans la région de gratifier ces saints venus d’ailleurs d’une ascendance bretonne. Les Bretons n’hésitent donc pas à relocaliser la légende de sainte Anne, en la faisant naître dans le Porzay, au manoir de Molien, au pied du Menez Hom. Selon un autre mythe recueilli par Anatole Le Braz à la fin du XIXe siècle, sainte Anne fut reine et même duchesse mais malheureuse en ménage quand son mari découvrit qu’elle était enceinte il la chassa comme une mendiante en pleine nuit, au cœur de l’hiver ». Arrivé dans l’anse de Trefentec, un ange conduisit la sainte jusqu’à Jérusalem. Quelques jours plus tard, Anne accouchait d’une fille que Dieu destinait à être la Vierge ». Une autre légende raconte d’ailleurs qu’après avoir élevé religieusement sa fille Marie, Anne revint vivre ses vieux jours dans son pays natal, la Bretagne ! Lorsqu’Anne mourût, des pêcheurs trouvèrent sa statue qui flottait à la surface de la mer, auprès du rivage …. Les pêcheurs posèrent sa statue sur le sol et aussitôt une source jaillit, qui existe encore. Les pêcheurs, voyant de ce fait un miracle de sainte Anne, se prosternèrent et firent part de ce qui leur était arrivé. Une chapelle fut aussitôt construite en l’honneur de la sainte et la statue y fut déposée.» Des racines préceltiques Anne a fait très tôt l’objet d’une grande vénération. En Orient, son culte est en vigueur dès le VIe siècle à Constantinople, avec la dédicace d’une basilique élevée en son honneur, puis à Jérusalem au siècle suivant. Mais comment expliquer sa propagation de l’Orient vers l’Occident ? Après le XIe siècle, le culte de sainte Anne se répand grâce aux voyages commerciaux entre l’Europe et l’Orient, mais aussi à la faveur des pèlerinages et surtout des croisades entre le XIe et le XIIIe siècle. Job an Irien, qui a consacré un ouvrage bilingue à la sainte, rappelle également que les Bretons avaient eu très tôt l’habitude d’aller en terre sainte ». Les saints bretons Thelio, David et Patern furent même sacrés évêques de Jérusalem. Par ailleurs, il semblerait qu’Anne ait aussi des origines préceltiques La popularité du culte de sainte Anne en Bretagne proviendrait également d’une substitution d’une vieille dévotion à la déesse mère Ana, du vieil irlandais Anu », écrit Bernard Rio, auteur d’un ouvrage sur les saints bretons. Il ajoute d’ailleurs que les saints ’naturalisés’’ sont toujours un mélange de paganisme et de christianisme ». Les apparitions Le culte de la sainte connaît une nouvelle expansion en terre bretonne lorsqu’elle apparaît pour la première fois au paysan Yvon Nikolazic en 1623, à Pluneret, non loin d’Auray dans le Morbihan. Le pèlerinage de Sainte-Anne-d’Auray va donner un nouvel élan à la dévotion à sainte Anne les vieux centres de pèlerinages vont trouver une nouvelle jeunesse et de nouvelles chapelles seront construites en son honneur », écrit Job an Irien. Considérée comme sainte patronne de la Bretagne depuis le XIXe siècle, elle en a reçu officiellement le titre par le Vatican le 26 juillet 1914, jour du pardon. Aujourd’hui encore, sainte Anne reste une figure importante de la dévotion populaire bretonne plus de 600 chapelles en Bretagne portent son nom. Dominique Camus, qui a consacré un livre aux dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne, explique que la grand-mère du Christ est particulièrement vénérée du fait de sa sainte lignée et jouit d’un statut privilégié en Bretagne. Lorsqu’il s’agit de placer sous la houlette de saints des lieux de culte considérés comme païens, il n’est pas rare que le choix se porte sur elle ». Outre la basilique de Sainte-Anne-d’Auray, la chapelle de Notre-Dame la Palud reste également un sanctuaire important dans le culte de sainte Anne. Pour en savoir plus Job an Irien, Sainte Anne et les Bretons. Santez Anna, mamm-goz ar Vretoned », Minihi Levenez, 1996. Bernard Rio, Le livre des saints bretons », Éditions Ouest-France, 2016. Dominique Camus, Dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne », éditions Ouest-France, 2011. Dans l’occident du Moyen-Âge, 90 % des saints sont des hommes. La place accordée aux femmes dans l’hagiographie médiévale est d’ailleurs infime en Bretagne. Toutefois, leur culte reste important. Les femmes bénéficièrent plus amplement d’actes de commémoration en Bretagne que dans d’autres régions brittoniques, mais elles restèrent malgré tout sous-représentées de manière significative », explique Bernard Merdrignac, spécialiste de l’histoire médiévale. Si certaines, comme sainte Anne, sont des saintes qui viennent d’Orient, la plupart d’entre elles sont emblématiques du peuplement de l’Armorique au Ve siècle. C’est le cas de sainte Gwen, la mère de saint Guénolé, le futur fondateur du monastère de Landévennec cette aristocrate quitte le pays de Galles vers 460 pour émigrer en Armorique avec son époux Fragan et leurs jumeaux. La légende raconte que pour nourrir ses trois enfants, Dieu accorda un troisième sein à sainte Gwen, d’où le nom de Guen Trimammis Gwen trois fois mère ou Gwen teirbron Gwen trois seins en breton. D’autres saintes viennent d’Irlande sainte Brigitte - ou Berc’hed - emprunte son nom et son culte à la divinité irlandaise Brigit. D’autres ont des origines incertaines les hagiographes de Koupaïa, mère de sept enfants, dont saint Tugdual, l’un des futurs saints fondateurs de la Bretagne, lui prêtent tout à la fois une origine bretonne insulaire ou armoricaine. Ces saintes ne se distinguent pas vraiment de leurs homologues masculins On n’est ni chez les machos, ni chez les féministes, souligne Bernard Rio, qui a consacré un ouvrage d’envergure sur les saints bretons. Tous comme les saints, ce sont habituellement des filles de princes, comme Trephine la fille de Waroch, comte de Vannes. Elles ont aussi les mêmes fonctions ce sont des magiciennes et elles sont souvent porteuses d’infirmités qualifiantes, comme Nolwenn, la sainte décapitée, invoquée pour guérir les maux de tête. » __________________________________ Si vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blog et regardez votre dossier spam ou indésirable pour valider ensuite votre inscription envoyée par Feedburner
2 Ch 36, 14-16. 19-23 ; PS 22 ; Ep 2, 4-10 ; Jn 9, 1-41 Homélie retranscrite à partir d’un enregistrement Frères et Sœurs, Vous avez peut-être été étonnés d’entendre que les lectures ne correspondaient pas à celles qui sont dans votre Magnificat. C’est normal lorsqu’il y a des catéchumènes, ce sont toujours les lectures de l’année A qui sont prises. Vous êtes nombreux à faire une étape importante dans votre vie chrétienne, je pense à Myriam et aux jeunes qui vont être baptisés, et aussi aux jeunes qui vont faire leur première communion, ou qui vont être confirmés, mais également ceux qui vont célébrer leur mariage. Dans tous ces sacrements, il y a quelque chose en commun vous croyez en Jésus-Christ, et c’est lui qui vous appelle. Notre foi en Jésus nous unit tous !Vous n’êtes pas tous arrivés au même stade de votre foi, mais vous êtes en chemin. Un peu comme le jeune homme aveugle dans l’Évangile que nous venons d’entendre au début, il était aveugle, car comme chacun de nous au départ il ne connaissait pas le Christ. Jésus va lui ouvrir les yeux, mais lorsqu’il va revenir de la piscine, Jésus ne sera plus là . Il ne l’aura pas vu de ses yeux, mais il va cependant commencer à le connaître. En effet, il va faire tout un chemin, un peu comme celui que vous faites au catéchisme, à la Pastorale des jeunes, ou au catéchuménat, et qui va lui permettre de grandir dans la foi. Au début, ce jeune homme ne connaît pas Jésus et dit Cet homme qu’on appelle Jésus. » Et puis, à force de témoigner en faisant connaître ce que Jésus avait fait pour lui péniblement, car il se heurte à l’incroyance des gens à l’image de certaines personnes qui, lorsque nous disons que nous sommes croyants, et que nous allons à la messe, se moquent de nous. Cette incroyance, c’est justement ce qui va faire grandir sa foi, et il finira par reconnaître Jésus comme un prophète, en disant à la fin que, s’il ne venait pas de Dieu, il ne pourrait pas accomplir ce qu’il fait ! Arrive enfin le moment où il aura véritablement la foi et où il va rencontrer Jésus ! Le destin de tout chrétien, c’est bien de rencontrer Jésus !Il se retrouve, donc, face à Jésus qui est venu le chercher, et il se prosterne devant lui, ce qui signifie qu’il considère que Jésus est Dieu lui-même ! Cette profession de foi que nous faisons nous-mêmes avant de recevoir chaque n’avons pas la suite de l’histoire, mais nous pouvons imaginer qu’il va être ami du Seigneur, un véritable disciple et qu’il témoignera de ce qu’il a vécu, de sa foi, de sa rencontre avec le Christ. Un peu comme nous qui sommes appelés à devenir des disciples de Jésus et à témoigner de ce que nous avons vécu et de ce que nous vivons avec lui, de ce que nous avons au plus profond de notre cœur. Peut-être, allez-vous me dire, oui, mais, lui il a vu Jésus de ses yeux ! C’est vrai. Nous pouvons cependant l’analyser autrement dans cet Évangile, Jésus nous fait comprendre que ce n’est pas nécessairement avec les yeux que nous pouvons avoir la foi, mais que nous pouvons la découvrir d’une autre manière. Il y a un Père de l’Église, saint-Théophile d’Antioche 2e siècle, qui a pris une belle image. Il dit que nous pouvons voir Dieu » avec les oreilles du cœur et les yeux de l’esprit . » Je connais un prêtre qui a annoncé à sa famille, vers ses 9-10 ans, qu’il avait envie d’être prêtre. Ses frères aînés se sont moqués de lui en lui disant qu’il était comme Jeanne d’Arc, et qu’il avait entendu des voix. Ce à quoi il a répondu Mais non, ce n’est pas avec les oreilles, c’est avec le cœur ! » Entendre avec les oreilles du cœur et voir avec les yeux de l’esprit, c’est ainsi que nous rencontrons le Christ ! Cela nous fait mieux comprendre le scrutin que nous allons vivre tout à l’heure avec Myriam et les jeunes qui vont être baptisés. Qu’est-ce que le scrutin ? Et bien, c’est le fait que nous demandons au Seigneur de venir scruter ce qu’il y a à l’intérieur de nous-mêmes. Comme il est plein d’amour, il nous apporte sa lumière pour nous faire comprendre ce qui n’est pas bon en nous et qu’il nous faut changer, mais il nous éclaire également sur tout ce qui est bon en nous et qu’il nous faut faire grandir. C’est vraiment cela la conversion ! Nous comprenons très bien aussi que ce que nous allons demander à Dieu pour les catéchumènes, nous le lui demandons pour tout le monde ici, car même si nous sommes déjà baptisés, il est important de laisser le Seigneur scruter notre cœur pour avoir cette lumière qui nous illumine et nous aide à nous convertir. Alors, aujourd’hui, Frères et Sœurs, demandons à Dieu qu’il nous donne cette lumière pour que nous soyons vraiment des Fils de lumière comme nous y invite saint-Paul. Amen. †Laurent DOGNINÉvêque de Quimper et Léon
pardon sainte anne la palud 2021