Trouvezvous de meilleur films d horreur a voir ? Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. Skip to content. Menu. HOME; à PROPOS; Top 10 Meilleur Films D Horreur A Voir Test Et Comparatif. Trouvez-vous de meilleur films d horreur a voir 2022? Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilé
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PartageFreaky, le film dâhorreur portĂ© par Vince Vaughn et Kathryn Newton, est un slasher qui mĂȘle horreur et humour. Alors que le film est disponible dĂšs maintenant en Blu-ray et DVD, Serieously te propose de donner tes prĂ©fĂ©rences en films dâhorreur dans notre quiz et dĂ©couvrir qui de Millie ou du Boucher de Blissfield tu es.
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9lBn. 25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 La RĂ©daction 25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 Horreur Ăcran Large vous a sĂ©lectionnĂ© 30 des meilleurs films d'horreur de tous les temps. Les plus populaires, les mieux notĂ©s, les plus effrayants petit guide. C'est la grande question quel film d'horreur regarder quand on a envie de frissonner, d'hurler, de se marrer devant de la tripaille ou de faire une nuit blanche, et qu'on cherche une bonne histoire de monstres, de fantĂŽmes, de dĂ©mons, de maison hantĂ©e ou de cauchemar au-delĂ du rĂ©el ? Classement des meilleurs films d'horreur, du moins effrayant au plus effrayant. Sur le mĂȘme sujet Les meilleurs films d'horreur sur Netflix Quand tu aimes un peu trop regarder des films 30. BRAINDEAD Sortie 1993 - DurĂ©e 1h44 Un film trĂšs lĂ©gĂšrement gore L'histoire Lionel Cosgrove est amoureux de la jeune Paquita, mais ça ne plait pas vraiment Ă sa mĂšre, qui fait tout pour les sĂ©parer. Et lorsque la marĂątre se fait mordre par un singe-rat meurtrier et qu'elle se transforme en zombie Ă l'appĂ©tit insatiable, les choses se compliquent pour le couple en devenir. Pourquoi c'est un film d'horreur culte Braindead est probablement la plus gore, inventive et attachante des comĂ©dies d'horreur. Pour conclure sa trilogie dantesque, Peter Jackson ouvre les vannes de l'hĂ©moglobine et du mauvais goĂ»t pour ne jamais les refermer. Sa mise en scĂšne suit le mouvement, Ă©pouse la folie furieuse d'un long-mĂ©trage volontairement grotesque, enchainant Ă un rythme effrĂ©nĂ© les effets visuels et les gags dĂ©lirants, enchĂąssĂ©s les uns dans les autres. Une gĂ©nĂ©rositĂ© toujours inĂ©galĂ©e, culminant dans un gargantuesque climax, apogĂ©e inoubliable du splatter movie. Comme si les prĂȘtres ninja qui copulent avec les infirmiĂšres quasi sans tĂȘte, les bĂ©bĂ©s zombies et les jets de pus dans la bouillabaisse ne suffisaient pas, le cinĂ©aste orchestre un opĂ©ra gore interminable. Il dĂ©voile une idĂ©e de rĂ©alisation par plan, cumule les concepts frappadingues les intestins vivants ! et se joue de l'espace jusqu'Ă l'inonder de sang frais. Le spectacle qui en rĂ©sulte ne demande qu'une seule chose enfin une Ă©dition Blu-ray. Dans le mĂȘme genre Le reste de la trilogie, Ă savoir Les Feebles et Bad Taste, mais aussi Toxic Avenger et les autres productions Troma avec un zeste Ă©picĂ© de politique. 29. Evil Dead 2 Sortie 1987 - DurĂ©e 1h25 Quand tu trouves ton Ăąme-soeur L'histoire Ash Williams et sa copine partent en week-end, en amoureux, dans une charmante bicoque abandonnĂ©e dans les bois, sans avoir vu le premier film sans se douter quâun magnĂ©tophone trĂšs dangereux les attend dans la cave. ForcĂ©ment, une fois lâincantation enregistrĂ©e rĂ©citĂ©e, des forces malĂ©fiques sâen prennent Ă eux et le pauvre Ash va ĂȘtre forcĂ© de causer du tort Ă son aimĂ©e. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce quâil faut bien citer un film du maĂźtre Sam Raimi, grand artisan de lâhorreur et de la comĂ©die qui est mĂȘme parvenu Ă sauvegarder temporairement du moins son style bien Ă lui lors de ses pĂ©rĂ©grinations hollywoodiennes. Mais câest bien avec la trilogie Evil Dead quâil sâest fait connaĂźtre. Le premier opus est un petit classique aussi fauchĂ© que rĂ©volutionnaire. Sa fausse suite, Evil Dead 2, est dĂ©jĂ une parodie savoureuse et assurĂ©ment lâune des comĂ©dies dâhorreur les plus efficaces jamais tournĂ©es. Avant dâĂȘtre un amateur dâhorreur, le cinĂ©aste est amoureux de la bande dessinĂ©e et du slapstick. VoilĂ quâil combine les deux dans une montagne russe gore au rythme effrĂ©nĂ©, multipliant les gags visuels et les plans tous droits sortis dâun comic-book. Le pauvre Bruce Campbell, ami dâenfance et souffre-douleur de Raimi en prend plein la tronche, au fur et Ă mesure que son imagination dĂ©bridĂ©e se dĂ©ploie sur ces quelques mĂštres carrĂ©s de forĂȘt. Heureusement, ce hĂ©ros malchanceux a le temps dâattraper une tronçonneuse et de devenir lâun des personnages de film dâhorreur les plus iconiques de tous les temps. Hail to the king, baby ! Dans le mĂȘme genre LâArmĂ©e des tĂ©nĂšbres, Jusquâen Enfer, Le Jour de la bĂȘte 28. THE DEVIl's reject Sortie 2005 - DurĂ©e 1h47 Faire du stop, c'est devenu trĂšs dangereux L'histoire La famille Firely vit depuis des dĂ©cennies de petits larcins, de meurtres et autres outrages, perpĂ©trĂ©s depuis leur ranch dĂ©fraĂźchi du Texas. Quand un raid des autoritĂ©s les disperse, ils se lancent dans un ultime baroud d'honneur pour rĂ©unir le clan et en sauver la matriarche, apprĂ©hendĂ©e par un shĂ©rif assoiffĂ© de violence. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Musicien culte, rĂ©alisateur de l'hallucinogĂšne Maison des 1000 Morts, Rob Zombie livre ici son magnum opus. DĂ©claration d'amour Ă la contre-culture des annĂ©es 70 autant que plaidoyer enragĂ© pour les marginaux, les monstres et les laissĂ©s pour compte, son film est une cathĂ©drale de tout ce que le cinĂ©ma amĂ©ricain et la culture occidentale ont produit de dĂ©mence au cours de ces derniĂšres dĂ©cennies. Car si l'amour du cinĂ©aste pour sa galerie d'assassins tripoteurs d'innocents est contagieux, s'il parvient souvent Ă nous faire rire avec les interactions chaotiques de cette tribu oĂč rĂšgne autant la folie que l'amour, il n'en dissimule jamais la monstruositĂ© profonde. On a beau avoir envie d'enlacer Otis et Baby, de taper dans le dos du Captain Spaulding, on ne restera pas pour autant de marbre quand ces joyeux fous furieux s'amusent Ă martyriser de malheureux musiciens de country, sans oublier de traumatiser une paire de mĂŽmes au passage. Chaleureux et aimant, ce road trip sauvage a cela de troublant qu'il nous permet de voir en quoi dans un monde dĂ©ment la folie est peut-ĂȘtre la seule option valable. Dans le mĂȘme genre Si personne n'a atteint ce degrĂ© de jubilation maniaque, on retrouve les graines de massacres de Zombie dans des classiques tels que Maniac ou Henry portrait of a serial killer. 27. Nosferatu Sortie 1922 - DurĂ©e 1h34 Un mur, une ombre, une lĂ©gende est nĂ©e L'histoire 1838. Un jeune clerc de notaire doit laisser derriĂšre lui sa compagne pour rencontrer le conte Orlok en Transylvanie. Sauf que celui-ci se met Ă convoiter sa moitiĂ© et que, pour la ravir, il sĂšme la mort et la peste. Pourquoi c'est un film d'halloween culte On aurait pu parcourir la riche histoire des films de vampire, en prĂ©lever quelques chefs-d'oeuvre incontestĂ©s comme certains Dracula avec Christopher Lee, Aux FrontiĂšres de l'Aube ou Morse. Mais pourquoi ne pas revenir aux origines, certes moins Ă©rotisĂ©es que les suceurs de sang qui ont suivi l'incarnation de Bela Lugosi, mais assurĂ©ment dĂ©finitives ? Claque visuelle absolue, soulignant parfaitement Ă quel point l'expressionnisme allemand, a fortiori celui de Murnau, a construit l'esthĂ©tique du cinĂ©ma d'Ă©pouvante, le premier Nosferatu fait dĂ©jĂ de la figure du vampire un ĂȘtre Ă©minemment cinĂ©matographique. La terreur qu'il sĂšme est stylistique, c'est de la lumiĂšre sur un Ă©cran ou plutĂŽt une ombre au tableau. Il vit sur pellicule et tue des personnages sacrifiables dans des dĂ©cors difformes. Ăvidemment, le genre a beaucoup Ă©voluĂ© depuis un siĂšcle. Mais se replonger dans cette noirceur originelle tient presque d'un pĂšlerinage que tout cinĂ©phile devrait considĂ©rer. Dans le mĂȘme genre Le fascinant remake de Werner Herzog, mais aussi la version fantasmagorique Vampyr, une anomalie dans la carriĂšre de Dreyer. 26. zombie Sortie 1978 - DurĂ©e 1h57 Raaaah le nutellaaaaaa L'histoire Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. Et leur destination, c'est un centre commercial, vers lequel ils se dirigent par rĂ©flexe. Manque de bol, c'est lĂ aussi que se rĂ©fugie une bande de survivants, qui comptent profiter de la crise pour consommer Ă moindres frais. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Ils sont beaucoup Ă considĂ©rer que le cinĂ©ma d'horreur social est une excroissance de notre Ă©poque. Et ils sont beaucoup Ă ne pas avoir vu Zombie, dans lequel le grand George A. Romero, fort de la rĂ©ussite de La Nuit des morts-vivants, tire au bazooka sur la sociĂ©tĂ© mercantiliste amĂ©ricaine et plus gĂ©nĂ©ralement occidentale. Dans son apocalypse, les morts et les vivants se rĂ©fugient dans le lieu qui rĂ©git leurs pauvres existences le centre commercial. Une humanitĂ© rĂ©duite Ă ses plus basses pulsions de consommation s'y terre et tente maladroitement de survivre, acculĂ©e par des monstres dont les instincts primaires comprennent le poussage de caddie. Les effets gores rĂ©volutionnaires de Tom Savini et la musique entĂȘtante de Goblin surtout prĂ©sente dans la version europĂ©enne en rajoutent encore Ă cet Ă©tat des lieux acide d'une sociĂ©tĂ© contemporaine qui n'a pas bougĂ© d'un iota depuis. Dans le mĂȘme genre Les autres films de zombies de Romero La Nuit des morts vivants, Day of the Dead, Land of the dead et le mal-aimĂ© Diary of the Dead ou - dans un autre registre - le remake de Zack Snyder et James Gunn, Dawn of the Dead. 25. Les Autres Sortie 2001 - DurĂ©e 1h45 Nicole avec Kids mais sans Man L'histoire IsolĂ©e dans une grande maison sur l'Ăźle de Jersey, en attendant le retour de son mari parti au front, Grace Ă©lĂšve ses deux enfants, atteints d'une Ă©trange maladie. Parce qu'ils craignent la lumiĂšre du soleil, elle vit dans l'obscuritĂ©, aidĂ©e par quelques domestiques. Mais peu Ă peu, d'Ă©tranges Ă©vĂ©nements lui prouvent qu'ils ne sont pas seuls dans cette maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Vous avez aimĂ© les sĂ©ries Netflix The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor ? Les Autres est pour vous. InspirĂ© par les deux livres que Mike Flanagan a adaptĂ©s en sĂ©rie Maison hantĂ©e de Shirley Jackson et Le Tour d'Ă©crou de Henry James, le rĂ©alisateur, scĂ©nariste et compositeur espagnol Alejandro AmenĂĄbar a imaginĂ© un film de fantĂŽme malin, sous forme de conte tordu. Au-delĂ du fameux twist particuliĂšrement inspirĂ©, Les Autres est un film d'horreur Ă©lĂ©gant et d'une efficacitĂ© redoutable, assemblĂ© avec une maĂźtrise formidable, et ce dĂšs la toute premiĂšre scĂšne. Excellente en Grace Kelly perdue dans les limbes, Nicole Kidman mĂšne ce cauchemar qui multiplie les scĂšnes mĂ©morables - l'exploration du grenier aux miroirs, la petite fille aux mains ridĂ©es, ou encore les enfants rĂ©veillĂ©s en pleine nuit par une silhouette prĂšs des rideaux. Dans le mĂȘme genre Les Innocents, La Maison du diable, La Maison des ombres, La Proie d'une ombre, ou Hantise si vous voulez rigoler un peu. 24. rendez-vous avec la peur Sortie 1957 - DurĂ©e 1h23 Une tĂȘte de porte-bonheur L'histoire Venu enquĂȘter sur la mort d'un collĂšgue liĂ©e Ă un soi-disant culte satanique, avec l'intention de rĂ©vĂ©ler que c'est une arnaque, un scientifique comprend qu'il pourrait s'ĂȘtre trompĂ©... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rendez-vous avec la peur Night of the Demon appartient Ă une autre Ă©poque, oĂč l'horreur prenait vie en noir et blanc, avec peu d'effets, et beaucoup d'imagination. Et Jacques Tourneur est un expert en la matiĂšre, avec un art de la suggestion et du hors-champ qui l'a imposĂ© parmi les noms incontournables du cinĂ©ma de genre. Rendez-vous avec la peur n'est pas le plus connu de ses films La FĂ©line est certainement en haut du podium, mais c'est l'un des plus rĂ©ussis au rayon angoisse. C'est une pure et diabolique fable sur le surnaturel qui s'immisce dans la rĂ©alitĂ©, pour la transformer en théùtre d'une horreur invisible. C'est l'Ă©ternelle histoire d'un homme de science confrontĂ© Ă des choses qui dĂ©passent l'entendement, et c'est une poignĂ©e de scĂšnes excellentes, jusqu'Ă une conclusion terrible. Et il n'est pas impossible de sentir l'impact du film des dĂ©cennies aprĂšs, que ce soit dans la fumĂ©e noire de Lost ou la fin en hommage de Jusqu'en enfer de Sam Raimi. Dans le mĂȘme genre Toute la filmographie de Jacques Tourneur, notamment La FĂ©line et Zombie. 23. THE MIST Sortie 2008 - DurĂ©e 2h Quand tu cherches oĂč t'es garĂ© en pleine apocalypse L'histoire Lorsqu'une Ă©trange et lourde nappe de brouillard tombe sur la petite ville de Bridgton, dans le Maine, les habitants se rĂ©fugient dans le supermarchĂ©. TrĂšs vite, ils comprennent que d'horribles crĂ©atures se cachent dans la brume, mais qu'il faudra aussi affronter les monstres cachĂ©s parmi eux... Pourquoi c'est un film d'halloween culte AprĂšs l'avoir adaptĂ© dans les larmes de La Ligne verte et Les EvadĂ©s, le rĂ©alisateur Frank Darabont Ă©tait destinĂ© Ă s'attaquer au vrai Stephen King - celui qui aime les monstres, humains et inhumains. La nouvelle Brume, qui illustre parfaitement toutes les obsessions de l'Ă©crivain, Ă©tait le matĂ©riau idĂ©al avec son huis clos en pleine apocalypse. Et le rĂ©alisateur et scĂ©nariste s'en sort Ă merveille. Avec le rĂ©cit d'une apocalypse aussi bien Ă l'extĂ©rieur affreux monstres qu'Ă l'intĂ©rieur affreux humains, The Mist est un rĂ©cit d'une noirceur totale, qui touche du bout des doigts une forme de dĂ©tresse et dĂ©sespoir fous. Et en plus de quelques scĂšnes absolument terrifiantes pensĂ©e pour les araignĂ©es de la pharmacie, Frank Darabont a imaginĂ© une fin diffĂ©rente du livre. Une fin impossible Ă oublier vu sa violence inouĂŻe. Dans le mĂȘme genre Fog de Carpenter, pas le remake odieux, L'Empire des ombres. 22. la maison aux fenĂȘtres qui rient Sortie 1976 - DurĂ©e 1h50 Souriez, vous ĂȘtes filmĂ© L'histoire Un restaurateur est chargĂ© de remettre en forme une fresque situĂ©e dans une petite Ă©glise d'un village enclavĂ©. Il fait rapidement face au comportement Ă©trange des habitants, qui cachent manifestement un lourd secret, qui pourrait ĂȘtre liĂ© Ă une curieuse bĂątisse, aux fenĂȘtres ornĂ©es d'inquiĂ©tants sourires. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que certaines histoires vous poussent dessus. C'est ce qui arrive avec cette crĂ©ation qui oscille entre effroi, conte et Ă©vocation d'une communautĂ© Ă©nigmatique. Tout individu ayant dĂ©jĂ eu l'impression lancinante de ne pas saisir les codes l'entourant, d'ĂȘtre le dindon de la farce, ne pourra que frissonner dans la lente descente aux enfers d'un quidam aux prises avec une sĂ©rie de mystĂšres plus angoissants les uns que les autres. Le restaurateur, chargĂ© de ramener dans la lumiĂšre une oeuvre perdue, est le vecteur idĂ©al de cette errance, dont on mettra longtemps Ă saisir les enjeux, et dont le film se plaira Ă conserver pour lui de nombreuses clefs. Il demeure toujours en nous quelque chose de sacrĂ© et de profane, dont la rĂ©union peut s'orchestrer Ă la maniĂšre d'une flambĂ©e de violence irrĂ©pressible. EntĂȘtant, inexplicable, La Maison aux fenĂȘtres qui rient est aussi fascinant que son titre. Dans le mĂȘme genre pour une ambiance poisseuse et mystĂ©rieuse, le mĂ©connu I am the pretty thing that lives in the house, disponible sur Netflix, vaut son pesant de sursauts. 21. inferno Sortie 1980 - DurĂ©e 1h46 "Bonjour, je suis bien chez monsieur Shining ?" Lâhistoire La jeune locataire dâun immeuble bizarroĂŻde dĂ©couvre que son logement a une bien Ă©trange histoire faite dâoccultisme et de sorcellerie. Mais pas de bol, quelquâun la zigouille avec un gros couteau, avant que son frĂšre ne dĂ©boule pour lui venir en aide. Il sâavĂ©rera moins dĂ©brouillard, mais plus enclin Ă la survie. Pourquoi câest un film dâhalloween culte Les deux grands classiques de Dario Argento demeurent Ă©videmment Suspira et Les Frissons de lâAngoisse. Mais la proposition la plus radicale du maĂźtre et donc celle qui demeure la plus susceptible de nous troubler, dâengendrer une peur persistante, est Inferno. Tous nos repĂšres y sont progressivement balayĂ©s, et si on retrouve Ă©videmment la palette chromatique affolante du rĂ©alisateur ainsi que son goĂ»t pour le baroque, il se marie ici Ă un puissant trip gĂ©ographique. CrĂ©ation la plus jusquâau-boutiste de son auteur, il dĂ©laisse presque totalement la narration classique pour nous offrir un condensĂ© des atmosphĂšres et du travail sensoriel quâil affectionne. Difficile de savoir sur quel pied danser tant, Ă la maniĂšre de son dĂ©cor, le film se rĂ©invente constamment, Ă la maniĂšre de ce dĂ©cor changeant, bourrĂ© de chausse-trappes et d'impasses. Pour autant, Argento n'oublie pas l'horreur organique et la science du meurtre qui ont fait de son cinĂ©ma un des grands chocs europĂ©ens de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle. En tĂ©moigne le destin funeste d'un antiquaire inhumain, dĂ©vorĂ© par des rats avant d'ĂȘtre poignardĂ© de la maniĂšre la plus dĂ©mente qui soit. Dans le mĂȘme genre Avec sa dimension opĂ©ratique, on pense parfois Ă une version horrifique de Phantom of the Paradise, oĂč la rencontre improbable entre un rĂȘve de sang et le Casanova de Fellini. 20. le carnaval des Ăąmes Sortie 1962 - DurĂ©e 1h18 Poursuivie par la mort L'histoire Seule survivante d'un crash automobile, Mary se rend dans l'Utah pour jouer de l'orgue. Mais elle sent une prĂ©sence qui la suit partout oĂč elle va... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Plusieurs dizaines d'annĂ©es avant les Destination finale et leurs exĂ©cutions accidentelles toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres, le cinĂ©ma amĂ©ricain avait dĂ©jĂ fait de la mort une entitĂ© collante et d'une miraculĂ©e l'hĂ©ritiĂšre d'une malĂ©diction terrifiante. Classique des drive-in et Ă©trange ballade macabre, Le carnaval des Ăąmes met en scĂšne un fantastique pur, issu d'une grande tradition littĂ©raire, une anomalie qui renvoie Ă la mortalitĂ© dont l'humanitĂ© se tient le plus Ă©loignĂ©e possible. Depuis, le long-mĂ©trage et son final Ă©trange ont eu le temps de devenir cultes, et d'influencer une gĂ©nĂ©ration entiĂšre de cinĂ©astes divers et variĂ©s. Une gĂ©nĂ©ration marquĂ©e au fer rouge par une oeuvre qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui ne raconte rien de moins que l'angoisse de la mort et son inĂ©luctabilitĂ©. Il y a quelque chose dans ce carnaval qui rĂ©sonne en chacun de nous et cultive nos angoisses les plus existentielles. C'est beaucoup de pouvoir contenu dans une si petite sĂ©rie B. Dans le mĂȘme genre La quasi-intĂ©gralitĂ© de la sĂ©rie originale La QuatriĂšme Dimension, et en particulier l'Ă©pisode L'auto-stoppeur. 19. suspiria Sortie 1977 - DurĂ©e 1h35 Du sang bien rouge fluo, comme on l'aime L'histoire Une jeune AmĂ©ricaine s'installe dans l'Ă©cole de danse de Fribourg. Alors que plusieurs meurtres dĂ©rangent le bon dĂ©roulĂ© des cours, elle commence Ă se demander si l'Ă©tablissement lui-mĂȘme ne recĂšle pas quelques secrets mortifĂšres. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En 1977, Argento a signĂ© l'opus magnum du giallo avec Les Frissons de l'angoisse et il est prĂȘt Ă passer Ă autre chose. NĂ© d'une transition, d'un Ă©cart artistique assumĂ©, Suspiria est une vĂ©ritable oeuvre d'art plastique, dans laquelle le cinĂ©aste nous invite Ă nous immerger. Comme la dĂ©licate Jessica Harper qui pousse la porte de cette si Ă©trange Ă©cole, le spectateur tombe dans une autre dimension, oĂč l'architecture labyrinthique et les murs colorĂ©s se contorsionnent Ă la faveur d'une mise en scĂšne toute puissante, proposant quelques-uns des plans les plus marquants de l'histoire du genre. DĂšs lors, Suspiria est un dĂ©licieux cauchemar, perdant peu Ă peu tout lien avec la pseudo rĂ©alitĂ©. AnalysĂ©, dĂ©cortiquĂ©, dĂ©coupĂ© dans tous les sens, il est devenu un pur objet de pop culture sur lequel il est difficile de s'attarder sans pondre un livre. Il ne reste donc plus qu'Ă s'y abĂźmer et profiter d'un voyage sensoriel. Les mots viendront aprĂšs. Dans le mĂȘme genre La filmographie de Mario Bava, en particulier Six femmes pour l'assassin. Pas dans le mĂȘme genre le remake. 18. martyrs Sortie 2008 - DurĂ©e 1h39 Courir pour Ă©chapper Ă ses traumas L'histoire TraumatisĂ©e par son enlĂšvement lorsqu'elle avait 10 ans, Lucie s'est liĂ©e d'amitiĂ© avec Anna. Elle pense avoir retrouvĂ© ses bourreaux, une famille Ă premiĂšre vue ordinaire, et elle se met en tĂȘte de se venger. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Attention, Martyrs fait mal. Et il n'est pas Ă mettre devant tous les yeux. Sorti en plein milieu de la vague du torture porn, au coeur d'un gigantesque dĂ©bat sur la violence cinĂ©matographique, il ne se contente pas, comme ses semblables, de cyniquement tailler dans l'Ă©piderme de ses protagonistes. Pascal Laugier fait de la souffrance de ses jeunes hĂ©roĂŻnes, physique, psychologique ou mĂȘme sentimentale, le sujet mĂȘme de son long-mĂ©trage, quitte Ă la faire ressentir Ă un spectateur qui n'en sortira pas indemne. Pour ce faire, il convoque tout un hĂ©ritage du cinĂ©ma extrĂȘme, en particulier le mondo film, afin de replacer la douleur dans une hiĂ©rarchie sociale complĂštement dĂ©shumanisĂ©e, dominĂ©e Ă©videmment par la religion. La toute fin de Martyrs ne finit pas de diviser son public, et c'est d'ailleurs son objectif. C'est dĂ©finitivement un film radical, qu'il faut apprĂ©hender en connaissance de cause. Mais pour certains l'auteur de ces lignes compris, c'est un chef-d'oeuvre. Dans le mĂȘme genre Avec un peu plus d'humour et un peu moins de gravitĂ©, les deux premiers Hostel. 17. SIGNES Sortie 2002 - DurĂ©e 1h45 ScĂšne gĂ©nialement flippante dans 3, 2, 1... L'histoire Une famille isolĂ©e dans l'AmĂ©rique profonde affronte une invasion alien, qui a commencĂ© par l'apparition de crop circles dans les champs autour de la maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Chacun a sa dĂ©finition de l'horreur, et c'est ça qui est beau. Pour tous les esprits plus effrayĂ©s par les possibilitĂ©s infinies du cosmos que la simple folie des tueurs en sĂ©rie ou des fantĂŽmes dans le grenier, l'alien est la menace ultime, la page blanche sur laquelle tout peut s'Ă©crire. ImaginĂ© par un M. Night Shyamalan alors au sommet de sa carriĂšre, aprĂšs les succĂšs de SixiĂšme sens et Incassable et avant les douches froides du Village, La Jeune fille de l'eau et compagnie, Signes est un film d'invasion Ă petite Ă©chelle, oĂč l'extraterrestre se rapproche peu Ă peu du cocon familial. Une idĂ©e toute simple, que Shyamalan exploite Ă merveille grĂące Ă une mise en scĂšne d'orfĂšvre, oĂč le moindre mouvement de camĂ©ra et effet de montage sert la tension et la peur. De ce tibia pas trĂšs catholique aperçu entre les Ă©pis de maĂŻs Ă cette main noire dans la cave, en passant par ce JT des enfers et la musique terrifiante de James Newton Howard, Signes est un modĂšle du genre. Et si le film a hantĂ© vos nuits, sachez que vous n'ĂȘtes pas Dans le mĂȘme genre Dark Skies pour la version cheap, La Guerre des mondes pour la version grand huit, Sans un bruit pour la version mute. 16. Halloween, la nuit des masques Sortie 1979- DurĂ©e 1h31 Les yeux sans visage L'histoire ĂchappĂ© d'un hĂŽpital psychiatrique, Michael Myers revient dans son quartier pendant la nuit d'Halloween, et commence Ă massacrer tout le monde et poursuivre la jeune Laurie Strode. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est impossible d'aimer le cinĂ©ma d'horreur sans revenir Ă Halloween, d'une maniĂšre ou d'une autre. Pierre angulaire du genre, le film culte de John Carpenter a donnĂ© lieu Ă une increvable saga dĂ©jĂ onze films-resuites-remake-reboots, et inspirĂ© des gĂ©nĂ©rations de cinĂ©astes, que ce soit avec des copies presque conformes les sagas Vendredi 13 et Freddy ou les plus directs des hommages les personnages du premier Scream regardent Halloween. Mais au-delĂ du pur business, la vraie marque des grands films est leur caractĂšre intemporel. Des dĂ©cennies aprĂšs, Halloween, la nuit des masques reste un modĂšle de mise en scĂšne. ĂpurĂ©, le film est construit comme une lente mĂ©lodie horrifique en crescendo, avec la musique magique de John Carpenter, les apparitions fantomatiques de The Shape, et une formule diaboliquement simple. Dans le mĂȘme genre Ă peu prĂšs toute la saga Halloween sauf les trĂšs nuls, comme Halloween 4, Halloween 5 et Halloween 6 et notamment le dernier Halloween Kills rĂ©alisĂ© par David Gordon Green, la saga Freddy, la saga Scream, et si vraiment vous insistez, toutes les mauvaises copies comme Mortelle St-Valentin. 15. THE DESCENT Sortie 2005 - DurĂ©e 1h49 Sang pour sang conseillĂ© L'histoire Un groupe d'amies part en vacances dans un chalet isolĂ©, au milieu de la nature, pour une expĂ©dition spĂ©lĂ©ologique dans les environs. Mais un Ă©boulement les bloque dans la grotte, et elles dĂ©couvrent qu'elles ne sont pas seules dans le noir... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Impossible de l'Ă©viter au rayon horreur. DeuxiĂšme et probablement meilleur film de Neil Marshall Dog Soldiers, Hellboy, The Descent est un excellent programme d'horreur parce que ce n'est pas qu'un film d'horreur. DerriĂšre les monstres, il y a un scĂ©nario trĂšs solide, construit autour de personnages trĂšs bien dessinĂ©s, avec en toile de fond une histoire de deuil et de culpabilitĂ©. Soit le carburant parfait pour un cauchemar qui provoquera de beaux frissons la premiĂšre apparition d'une bestiole Ă travers des images nocturnes, mais Ă©galement de vĂ©ritables Ă©motions lors d'un climax terrible. Actrices, mise en scĂšne, musique c'est une Ă©quipe gagnante, et un petit classique instantanĂ©. Dans le mĂȘme genre La Crypte version nulle de The Descent, Pyramide version nulle de La Crypte, ou The Descent Part 2 Ă la limite. 14. les innocents Sortie 1961 - DurĂ©e 1h39 Kerr sur elle L'histoire Une gouvernante d'une grande sensibilitĂ© se voit confier la garde de deux enfants aprĂšs que sa prĂ©dĂ©cesseuse a disparu dans des circonstances peu claires. Pour attachants que soient les bambins, ils se montrent rapidement obsĂ©dĂ©s par l'histoire qui lia la disparue Ă un domestique Ă la rĂ©putation douteuse. Se pourrait-il que le duo soit possĂ©dĂ© par les adultes qui en avaient la garde, ou la gouvernante sombre-t-elle dans la folie ? Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce qu'avec cette histoire de perversion et de hantise, Jack Clayton a non seulement mis en scĂšne un rĂ©cit d'une splendeur inĂ©galĂ©e, mais parce qu'on lui doit d'avoir créé une vĂ©ritable charte esthĂ©tique, copiĂ©e maintes fois. Avec un sens du cadre Ă©poustouflant, il chronique l'Ă©mergence du mal et la corruption de l'innocence. Et comme si cela ne suffisait pas, la prĂ©sence d'une comptine terrifiante achĂšve de propulser l'ensemble dans la stratosphĂšre du cauchemar. Les notes de George Auric et leur correspondance avec la composition hallucinĂ©e de Deborah Kerr sont inoubliables. C'est bien elle qui confĂšre Ă l'intrigue sa puretĂ© et sa noirceur, elle dont la vulnĂ©rabilitĂ© nous saisit Ă la gorge tant elle se mue en victime sacrificielle. Un agneau dont les bourreaux suivent la trace au grĂ© de sĂ©quences rehaussĂ©es par deux apparitions spectrales, silhouettes toutes de noir vĂȘtues qui la traquent dans la bruyĂšre, en plein soleil. Dans le mĂȘme genre CrĂ©ation matricielle, son Ă©quation de l'angoisse sera dupliquĂ©e par Alejandro Amenabar dans Les Autres, puis plus rĂ©cemment dans La Maison des ombres, jusqu'Ă ce que Mike Flanagan en livre sa propre vision avec The Haunting of Bly Manor, en revisitant Le Tour d'Ă©crou de Henry James, le texte dont s'inspire Les Innocents. 13. la mouche Sortie 1986 - DurĂ©e 1h36 "J'ai une petite grippe" L'histoire Seth Brundle est un biologiste qui pense avoir percĂ© le secret de la tĂ©lĂ©portation. Il invite une journaliste pour partager sa dĂ©couverte et ils finissent par tomber amoureux. Ambitieux, il teste lui-mĂȘme l'engin. Au dĂ©but, il se sent plus fort. Mais son apparence va vite se dĂ©grader. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La Mouche est peut-ĂȘtre le plus cĂ©lĂšbre des films rĂ©alisĂ©s par David Cronenberg, l'un des grands apĂŽtres du cinĂ©ma d'horreur. Et on y trouve ses obsessions pour les transformations corporelles, allant souvent de pair avec un dĂ©litement psychologique. Mieux financĂ© que les sublimes sĂ©ries B qui ont lancĂ© sa carriĂšre, il fait donc de cette mutation une tragĂ©die putrescente et crapoteuse, dont l'atrocitĂ© est rehaussĂ©e par les effets spĂ©ciaux spectaculaires de Chris Walas. Plus noir et dĂ©sespĂ©rĂ© encore que le film dont il est le remake La Mouche noire, dĂ©jĂ assez nihiliste pour l'Ă©poque, le long-mĂ©trage se rĂ©approprie la traditionnelle figure du savant qui joue Ă Dieu et la pousse dans des extrĂȘmes jamais atteints. La transformation de Seth franchit Ă chaque scĂšne une nouvelle Ă©tape dans le malsain, au fur et Ă mesure que le point de vue se dĂ©cale sur le personnage jouĂ© par Geena Davis, rĂ©fĂ©rent humain et amoureuse impuissante confrontĂ©e Ă la "politique des insectes". Une descente aux enfers dĂ©rangeante et parfois terrifiante qui se termine dans un climax Ă©motionnellement destructeur. Dans le mĂȘme genre Le reste de la filmographie de Cronenberg Scanners, Videodrome, Faux Semblants et bien d'autres ou d'autres reprĂ©sentants de la body horror Society, Tetsuo. 12. l'au-delĂ Sortie 1981- DurĂ©e 1h27 Une conclusion particuliĂšrement noire Lâhistoire HĂ©riter dâun hĂŽtel aux abords de la nouvelle OrlĂ©ans, câest super chouette. Mais sâil est bĂąti sur une porte donnant directement sur les enfers et que le contenu de ces derniers commence Ă se rĂ©pandre dans notre monde Ă la maniĂšre dâune stomie bilieuse, câest moins chouette. Pourquoi câest un film dâhalloween culte Parce que la recette des quelques films dâhorreur rĂ©alisĂ©s par Lucio Fulci a toujours quelque chose dâimpalpable, pour ne pas dire miraculeux. AccompagnĂ© de comĂ©diens approximatifs, tantĂŽt doublĂ©s en anglais, tantĂŽt en italien, rĂ©citant un scĂ©nario jamais trĂšs cohĂ©rent, et rarement subtil, le cinĂ©aste est pourtant devenu un fascinant artisan de la terreur, usant au mieux des talents de ses proches collaborateurs, jusqu'Ă former une symphonie qui annihile tous les repĂšres du spectateur. GrĂące Ă des effets spĂ©ciaux fĂ©rocement inventifs, un goĂ»t pour la poĂ©sie macabre poussĂ© Ă lâextrĂȘme y compris dans les innombrables sĂ©quences gorissimes parmi les plus Ă©prouvantes de lâhistoire du cinĂ©ma, une photographie splendide et des musiques, il est parvenu Ă crĂ©er des labyrinthes surrĂ©alistes. Et dans LâAu-delĂ , le dĂ©rĂšglement comme lâhallucination deviennent progressivement l'alpha et l'omega d'un univers sans issue, transformant le rĂ©cit en une suite de saynĂštes proches de lâabstraction, qui nous emmĂšne dans une spirale horrifique putrĂ©fiĂ©e, et ce jusquâĂ un Ă©pilogue Ă la noirceur demeurĂ©e lĂ©gendaire. Dans le mĂȘme genre Inutile dâaller chercher bien loin, autant se pencher sur les autres pĂ©pites gorasses du maĂźtre, telles Frayeurs, Lâenfer des zombies ou La Maison prĂšs du cimetiĂšre. 11. Ring Sortie 2001 - DurĂ©e 1h45 Video Killed the Hideo Star L'histoire Une journaliste enquĂȘte sur une lĂ©gende urbaine, autour d'une mystĂ©rieuse cassette vidĂ©o. Quiconque oserait la regarder, serait condamnĂ© Ă mourir sept jours aprĂšs. Et lorsqu'elle dĂ©cide de la regarder, elle comprend vite que c'est bel et bien la rĂ©alitĂ©. Et qu'elle n'a qu'une semaine pour essayer de survivre. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Il y a eu un avant et un aprĂšs Ring. Car Ring n'a pas uniquement donnĂ© lieu Ă une des sagas horrifiques les plus bancales du monde des suites au Japon, une saga aux Ătats-Unis, un remake en CorĂ©e, et mĂȘme l'improbable Sadako vs. Kayako, en plus de crĂ©er une mode horrifique lĂ©gĂšrement cheap des filles aux longs cheveux. Le film rĂ©alisĂ© par Hideo Nakata et adaptĂ© du livre de Koji Suzuki s'est surtout parfaitement saisi d'une pure angoisse technologique face au pouvoir de l'image, avec un traitement passionnant de l'effet de peur et parano collective. Ring a Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ©, malgrĂ© lui, la fin d'une Ă©poque la VHS, les vidĂ©o-clubs, et offert quelques-unes des images les plus mĂ©morables en matiĂšre de panique face Ă un Ă©cran. Souvent imitĂ©, rarement Ă©galĂ©. Dans le mĂȘme genre The Grudge, le trĂšs bon remake amĂ©ricain Le Cercle avec Naomi Watts, Dark Water du mĂȘme rĂ©alisateur. 10. l'autre Sortie 1972 - DurĂ©e 1h48 Ultraviolet, le prequel L'histoire Au fin fond du Connecticut, pendant les annĂ©es 30, deux jeunes garçons grandissent au cours d'un Ă©trange Ă©tĂ©, oĂč l'un d'entre eux prend conscience qu'il partage avec sa grand-mĂšre une Ă©trange connexion aux animaux. Autour d'eux, le comportement des adultes se fait de plus en plus inquiĂ©tant, voire franchement hostile. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En rĂ©alitĂ©, il aurait dĂ» devenir culte, si L'Exorciste, sorti quelques mois plus tard, ne lui avait pas coupĂ© l'herbe sous le pied. Et pour cause, plus "moderne" en apparence, le classique de William Friedkin entretient avec cette merveille un peu oubliĂ©e de Robert Mulligan Ă©normĂ©ment de connexions. Une enfance virant au monstrueux, des adultes incapables d'apprĂ©hender les changements survenant au sein de sa progĂ©niture, et plus gĂ©nĂ©ralement, l'idĂ©e d'une sociĂ©tĂ© sur le point de pourrir sur pieds sont autant de liens troublants entre ces deux grands rĂ©cits de la corruption de l'innocence. Ajoutons Ă cela qu'il s'agit du seul film horrifique de Mulligan, ce qui achĂšve d'en faire une crĂ©ation singuliĂšre, d'autant plus singuliĂšre que si ses purs effets de trouille sont rares, leur puissance est dĂ©vastatrice. Observons-nous un enfant pervers ou un pur innocent inconscient de la folie qui imbibe son quotidien ? La rĂ©ponse est moins Ă©vidente qu'il n'y paraĂźt, mais une chose est sĂ»re, aprĂšs le visionnage, l'usage d'un sĂ©cateur risque de vous coĂ»ter un peu, et a priori, vous ne vous approcherez plus jamais d'un tonneau d'alcool. Ou d'un doigt sectionnĂ©. Dans le mĂȘme genre Une grande partie des longs-mĂ©trages visitĂ©s par des enfants abominables ont empruntĂ© Ă L'Autre. On pense bien sĂ»r Ă La MalĂ©diction et son cauchemardesque Damien. RĂ©cemment, Good Night Mommy s'est mĂȘme retrouvĂ© Ă mi-chemin entre hommage autrichien et pillage en rĂšgle. 9. hĂ©rĂ©ditĂ© Sortie 2018 - DurĂ©e 2h06 BrĂ»ler tue L'histoire Ellen est morte. Sa famille, ses enfants, petits-enfants et gendre font de leur mieux pour traverser ce deuil qui empoisonne leur quotidien... jusqu'Ă ce que d'Ă©tonnants mystĂšres concernant leur gĂ©nĂ©alogie se fassent jour et que leur quotidien se transforme en cauchemar sanglant. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Premier long-mĂ©trage d'Ari Aster - dont les courts-mĂ©trages indiquaient dĂ©jĂ une trĂšs grande maĂźtrise formelle -, HĂ©rĂ©ditĂ© semble de prime abord relever des standards de l'horreur d'auteur Ă l'amĂ©ricaine, avec sa forme parfois compassĂ©e et son goĂ»t pour les intrigues psychologisantes. Puis, progressivement, le cinĂ©aste va se plaire Ă brouiller les pistes quant Ă l'origine de la terreur qui s'abat sur ses personnages, enfermant le spectateur dans un piĂšge Ă mĂąchoires qui ne le lĂąchera plus. ParsemĂ© de scĂšnes-chocs tantĂŽt surrĂ©elles, tantĂŽt d'une brutalitĂ© imprĂ©visible, le rĂ©cit efface un Ă un tous nos repĂšres. Non content de proposer une mythologie originale, qui se plait Ă jouer autant d'un certain paganisme qu'Ă questionner les rĂŽles et les aspirations de chacun au sein d'une cellule familiale perverse, il offre Ă ses comĂ©diens, Toni Colette et Alex Wolff en tĂȘte, des partitions d'une remarquable prĂ©cision. Sans relĂąche, il sape nos attentes et nos espoirs, jusqu'Ă un interminable climax au cours duquel il abat sa derniĂšre carte. Ce qui provoque une peur durable ici, c'est la place donnĂ©e au grand-guignol et Ă l'absurde. Ainsi, quand la violence se dĂ©chaĂźne tout Ă fait, ce ne sont pas les corps mutilĂ©s ou les sĂ©vices qui impriment notre rĂ©tine, mais le sentiment de folie jamais douce qui imprĂšgne jusqu'aux mouvements de camĂ©ra et dĂ©placement des personnages. Dans le mĂȘme genre Tout rĂ©cemment, Saint Maud a su s'inspirer du rythme lancinant du film comme de la parcimonie avec laquelle il use de ses effets-chocs. Tous deux doivent beaucoup au grand Ne Vous retournez pas de Nicolas Roeg, dont nous avons dĂ©jĂ autopsiĂ© les abominations. 8. KaĂro Sortie 2001 - DurĂ©e 1h45 Dark moisissure L'histoire En enquĂȘtant sur le suicide inexplicable d'un collĂšgue, des gens dĂ©couvrent l'existence d'un mystĂ©rieux site internet, dont l'emprise sur le monde devient de plus en plus terrible. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Pour les amateurs d'horreur, le nom du rĂ©alisateur japonais Kiyoshi Kurosawa rime avec Cure, SĂ©ance et KaĂŻro. Moins connue que Ring ou The Grudge mĂȘme si elle Ă©galement a eu droit Ă un affreux remake amĂ©ricain intitulĂ© Pulse, cette histoire de fantĂŽmes virtuels commence comme une enquĂȘte tĂ©nĂ©breuse et inquiĂ©tante, avant de vriller dans la derniĂšre partie. Et c'est lĂ que KaĂŻro marque l'esprit en montrant une pure apocalypse d'une noirceur totale, avec des visions absolument cauchemardesques, qui s'Ă©vanouissent dans un nuage de mĂ©lancolie extrĂȘme Ă la toute fin. Ce n'est pas un film Ă bouffer comme un Conjuring 8 ou Ring le prequel du commencement, mais c'est dĂ©finitivement conseillĂ© Ă toutes les personnes en quĂȘte d'horreur Ă part. Dans le mĂȘme genre la version cheap, Pulse le remake amĂ©ricain cheap, Stay Alive la version cheap avec des jeux vidĂ©o et Demonlover la version française auteur et chelou. 7. L'Invasion des profanateurs Sortie 1978 - DurĂ©e 1h55 Faire la queue pour ĂȘtre dans le top 30 horreur pour Halloween L'histoire Une forme de vie alien commence Ă envahir la Terre en remplaçant peu Ă peu tout le monde pendant leur sommeil par une copie presque conforme, dĂ©nuĂ©e d'Ă©motion et obĂ©issante. Les derniers survivants essaient de s'enfuir, et Ă©viter d'ĂȘtre retrouvĂ©s tandis que l'humanitĂ© se transforme... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est un pur classique du genre, tirĂ© du livre de Jack Finney publiĂ© en 1955. Un bouquin gĂ©nial qui a donnĂ© lieu Ă plusieurs adaptations au fil des dĂ©cennies, preuve de son caractĂšre intemporel L'Invasion des profanateurs de sĂ©pultures de Don Siegel en 1956, Body Snatchers d'Abel Ferrara en 1993, et le mauvais Invasion en 2007, avec Nicole Kidman et Daniel Craig. C'est bien simple, cette invasion est un cauchemar absolu, qui ne trouve aucune issue jusqu'Ă la toute derniĂšre minute, terrassante. Grand exercice de paranoĂŻa collective, oĂč tout le monde peut ĂȘtre un ennemi et oĂč personne n'est intouchable, L'Invasion des profanateurs s'est imposĂ© comme un film d'horreur passionnant, parfaitement mis en scĂšne par Philip Kaufman. Avec en plus un casting diablement solide, menĂ© par Donald Sutherland, Brooke Adams, Veronica Cartwight et Jeff Goldblum. Dans le mĂȘme genre The Thing pour plus de gore, The Faculty pour plus de douceur. 6. shining Sortie 1980 - DurĂ©e 2h23 "Bonsoir, c'est le calendrier des pompiers !" L'histoire La famille Torrance s'installe pour l'hiver dans le vaste HĂŽtel Overlook, dont ils seront les gardiens. Mais ce noyau aimant cache quelques lourds traumatismes, que l'endroit va exacerber, comme s'il se nourrissait du malheur de ses invitĂ©s, et en particulier de la sensibilitĂ© du tout jeune Danny aux phĂ©nomĂšnes paranormaux. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Quand Stanley Kubrick se penche sur le cinĂ©ma d'horreur, tout le monde tremble dĂ©jĂ un peu. Et quand il adapte celui qui devenait alors le nouveau maĂźtre littĂ©raire du grand frisson, l'alliance semble parfaite. Le rĂ©sultat aura pour dĂ©faut de dĂ©plaire souverainement Ă Stephen King, jugeant le film trop froid et dĂ©structurĂ© en regard du roman originel. Peut-ĂȘtre craignait-il que le long-mĂ©trage Ă©clipse son propre texte, ce en quoi il avait bien raison, le chef-d'oeuvre de Kubrick ayant presque instantanĂ©ment Ă©clipsĂ© son - excellent - roman. Il faut dire que le rĂ©alisateur est parvenu Ă conjuguer son style aux exigences de la peur, engendrant une angoisse unique, et jamais Ă©galĂ©e depuis. On a parfois pointĂ© le manque de construction claire du rĂ©cit, son atmosphĂšre glacĂ©e, le peu de clefs qu'il donnait Ă son public, mais c'est justement lĂ oĂč se situe la puissance de Shining. DĂšs ses premiĂšres scĂšnes et le curieux entretien d'embauche de Jack, nous pouvons sentir que quelque chose ne tourne pas rond. Et pour cause, la gĂ©ographie de l'Overlook se joue de nous. Elle n'a absolument aucun sens, et derriĂšre les enchevĂȘtrements de couloirs se dessine une suite de perspectives impossibles, de recoins mentaux idĂ©aux pour accueillir les spectres affamĂ©s qui hantent les lieux. Les interminables plans oĂč surgissent les apparitions qui peuplent l'hĂŽtel rĂ©pondent assez divinement au surjeu cosmique de Jack Nicholson, qui donne ici Ă voir une performance Ă©tonnante. Dans l'outrance perpĂ©tuelle, son personnage s'avĂšre un terrain glissant pour le spectateur, comme autant de sables mouvants qui renforcent l'immersion dans ce labyrinthe d'une cruautĂ© sans pareille. Dans le mĂȘme genre Difficile de croire que Kubrick ou King n'ont jamais entendu parler de Burnt offerings, tant le film de 1976 sent le Shining, et tant il entretient d'inquiĂ©tantes passerelles avec cette adaptation filmique. 5. it follows Sortie 2015 - DurĂ©e 1h40 Les blagues les moins attachĂ©es sont les meilleures L'histoire Une malĂ©diction peut-elle ĂȘtre sexuellement transmissible ? Que feriez-vous si aprĂšs avoir fait l'amour, une entitĂ© Ă l'apparence changeante, choisissant les traits d'un de vos proches, commençait Ă vous suivre, et pas dans le but de jouer aux dominos ? Voici les questions auxquelles devront rĂ©pondre Jay et ses amis, avant que ce qui les suit ne les rattrape. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Longtemps considĂ©rĂ© aux Ătats-Unis comme un aimable tĂącheron fĂąchĂ© avec le box-office, John Carpenter voit son hĂ©ritage enfin accueilli et digĂ©rĂ© par une nouvelle gĂ©nĂ©ration de metteurs en scĂšne, et avec quelle intelligence. David Robert Mitchell s'empare de son portrait atmosphĂ©rique de l'Americana, pour y injecter les angoisses d'une gĂ©nĂ©ration Ă la croisĂ©e des chemins, errant dans des villes pavillonnaires dont la nonchalance dissimule mal une menace sourde. En imaginant une menace quasi-indĂ©tectable, dont on prend toujours confiance trop tard, le film nous met face Ă un dispositif incroyablement gĂ©nĂ©rateur d'effroi. Le spectateur comprend rapidement que les longs panoramiques qui composent la grammaire de l'ensemble lui permettront peut-ĂȘtre de voir venir cette ignoble entitĂ© venue dĂ©vorer des gamins pas si innocents. Et chacun de commencer sans s'en rendre compte de scruter l'image, de l'analyser en temps rĂ©el, devenant acteur de ses propres peurs. Ajoutons Ă cela une allĂ©gorie glaçante sur le cycle de la violence et la maniĂšre dont l'agressĂ© perpĂ©tue ou non le mal dont il est victime, et on obtiendra un rĂ©cit Ă©maillĂ© de saillies d'horreur pure, Ă l'image de l'assaut d'une maisonnĂ©e oĂč rien ne semble pouvoir interrompre le surgissement de corps toujours plus inquiĂ©tants. Dans le mĂȘme genre Les liens avec Halloween et Fog sont si prĂ©gnants qu'on ne peut les ignorer, tandis que la gestion du suspense Ă©voque Ă©videmment The Thing. 4. hellraiser Sortie 1988- DurĂ©e 1h34 Me and the boys at the cinema L'histoire Julia et Larry emmĂ©nagent dans la maison de ce dernier, sans savoir que l'esprit de son frĂšre hante encore les lieux. Lorsqu'il se rĂ©veille, il attire les CĂ©nobites, entitĂ©s trouĂ©es de partout appelĂ©es grĂące Ă un cube mystique. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La mythologie transposĂ©e Ă l'Ă©cran par Clive Barker est fascinante parce qu'elle puise directement dans l'imaginaire de son crĂ©ateur. Les fameux cĂ©nobites incarnent une passion pour le sadomasochisme et ce qu'il rĂ©vĂšle de l'esprit humain. Il y a quelque chose d'Ă la fois attirant et terrifiant dans la confusion entre plaisir et douleur, entre extase et torture. Confusion qui se matĂ©rialise dans une poignĂ©e de scĂšnes cauchemardesques. Par extension, Hellraiser est un fier reprĂ©sentant de l'ambiguĂŻtĂ© du cinĂ©ma d'horreur, pur shoot d'adrĂ©naline auquel il est facile de rester accro, quand bien mĂȘme certaines des visions qu'il propose sont capables des pires traumas. Si Pinhead est devenu un tel symbole, une telle idole, c'est aussi parce qu'il incarne lui-mĂȘme la subtilitĂ© du genre et sa beautĂ© vĂ©nĂ©neuse. Car en termes de beautĂ©, le long-mĂ©trage n'a de compte Ă rendre Ă personne la sĂ©quence de "l'Ă©veil" rĂ©vĂšle Ă elle seule la puissance iconographique de cet univers essentiel. Dans le mĂȘme genre Les deux suites, Cabal en version director's cut s'il vous plait. 3. alien Sortie 1979 - DurĂ©e 1h53 Respirer... dĂ©livrer... L'histoire l'Ă©quipage du Nostromo transporte des minerais d'un bout Ă l'autre de la galaxie. Ces routiers de l'espace sont sortis de leur hyper-sommeil par un curieux appel de dĂ©tresse, provenant d'une planĂšte Ă priori inhabitĂ©e. Ils ignorent qu'en croyant porter secours Ă un cargo en dĂ©tresse, ils ramĂšneront avec eux une espĂšce inconnue, particuliĂšrement redoutable. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rares sont les fils Ă engendrer leur propre mythologie et assez de suite pour demeurer des piliers de la pop culture, prĂšs d'un demi-siĂšcle aprĂšs leur sortie. Plus rares encore sont ceux qui engendrent Ă eux seuls un genre, ici le Space Horror. Il faut dire que grĂące aux choix radicaux de Ridley Scott, Ă la direction artistique et au xĂ©nomorphe inventĂ© par Giger, son HuitiĂšme Passager va instantanĂ©ment faire date. Ă mille lieues des sĂ©ries B spatiales ou de sales bĂȘtes en latex massacraient Ă la chaĂźne de mauvais acteurs, le metteur en scĂšne des Duellistes choisit filmer sa cruelle histoire en adoptant les codes d'un cinĂ©ma presque expĂ©rimental, qui rĂ©pond Ă merveille aux accents inquiĂ©tants de la musique. Sous nos yeux, le Nostromo se transforme en arĂšne presque abstraite, comme attendant un prĂ©dateur parfait pour se transformer cirque de sang. Ce dĂ©cor et cette atmosphĂšre permettront l'avĂšnement d'Ellen Ripley, hĂ©roĂŻne rĂ©volutionnaire et rĂ©vĂ©lation de l'immense Sigourney Weaver. Mais si on a retenu la puissance de cette walkyrie cosmique, c'est d'abord la peur qui rĂšgne sur le film. AtmosphĂ©rique, inexplicable, elle naĂźt dĂšs la dĂ©couverte fascinante d'une carcasse de vaisseau aux airs de mausolĂ©e, dont le moindre recoin Ă©voque une nef infernale. En plaçant Ă la fois l'angoisse sur le terrain d'une pure abstraction plastique et d'une allĂ©gorie sexuelle d'une rare agressivitĂ©, Scott a rĂ©alisĂ© un condensĂ© de peur parmi les plus obsĂ©dants du XXe siĂšcle. Dans le mĂȘme genre Sous l'eau, le rĂ©cent Underwater s'est amusĂ© Ă repiquer beaucoup d'ingrĂ©dients d'Alien, comme l'avait Life, origine inconnue et dans une moindre mesure Last days of mars et son inhospitaliĂšre planĂšte rouge. 2. the thing Sortie 1982 - DurĂ©e 1h48 De quoi sauter au plafond L'histoire Une Ă©quipe de chercheurs dĂ©terre une crĂ©ature Ă©trange en plein milieu de lâantarctique, aprĂšs avoir recueilli le chien de leurs collĂšgues, apparemment devenus fous. Lorsque la bestiole se rĂ©veille, elle va prendre la forme la plus vicieuse possible la leur. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Un no-manâs land hostile. Une galerie de personnages mĂ©fiants balayant le spectre des personnalitĂ©s amĂ©ricaines. Kurt Russell. Une crĂ©ature protĂ©iforme signĂ©e le grand Rob Bottin. Et la musique dâEnnio Morricone et ses rythmes suspendus, son inquiĂ©tante tranquillité⊠tous les ingrĂ©dients sont lĂ pour fabriquer un chef-dâĆuvre. Le chef-dâĆuvre. Celui de John Carpenter. Et puisquâil est question de la peur, la vraie, Ă©jectons la question du remake, la question du corps Ă©tranger et des sous-entendus politiques quâil projette sur le rĂ©cit, menaçants encore aujourdâhui. The Thing est juste une parfaite machine de terreur. Lâhorreur y est toujours en embuscade, hors champ, prĂȘte Ă se manifester dans des sĂ©quences cauchemardesques dignes des peintures les plus glauques de Francis Bacon. Pire encore elle est dans lâautre, elle pousse Ă la paranoĂŻa la plus extrĂȘme, la plus terrible des incertitudes. Et puis, il y a le malaise, celui de voir le corps humain rĂ©arrangĂ© et dĂ©formĂ©, transformĂ© en hybride malsain. Enfin, Ă la toute fin, câest la peur de la contamination qui lâemporte. Comme dans Alien, ĂȘtre le dernier rempart avant la mort de lâhumanitĂ© instaure une certaine pression, qui devient vite insoutenable lors dâun dernier face-Ă -face Ă la limite du questionnement philosophique. Dans le mĂȘme genre Les plus grands huis clos ou quasi-huis clos de Carpenter, comme Assaut, Halloween et Le Prince des TĂ©nĂšbres. Et puis, bon, il y a un remake/prequel. 1. Massacre Ă la tronçonneuse Sortie 1982 en France - DurĂ©e 1h23 Ăa va trancher, chĂ©rie L'histoire Cinq adolescents traversent le Texas dans un van. Un peu mĂ©fiants de lâinhospitalitĂ© de la rĂ©gion et du comportement des auto-stoppeurs locaux, ils sâarrĂȘtent pour faire le plein dâessence. Mais les autochtones ne les laisseront jamais repartir. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Une bonne partie des textes ci-dessus le dĂ©montrent dĂ©jĂ . Lâhorreur est souvent plus viscĂ©rale lorsquâelle est humaine, quand on lâextrait dâun fantastique trop dĂ©tachĂ© du rĂ©el et quâelle peut se glisser chez nos voisins. DâoĂč le traumatisme engendrĂ© par Massacre Ă la tronçonneuse, vĂ©ritable pavĂ© dans la marre cinĂ©matographique, qui, dans un contexte politique trĂšs particulier, dĂ©voile un ennemi de lâintĂ©rieur, Ă la crasse plausible, et surtout 100 % amĂ©ricaine. Le pur produit dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© de la culture dont lâimmense majoritĂ© des spectateurs de lâĂ©poque faisait partie. Les mĂ©disants qui lui prĂȘtent une rĂ©putation de boucherie gore ne lâont en rĂ©alitĂ© jamais vu. Aride, austĂšre, voire carrĂ©ment Ă©prouvant, le film dâhorreur dĂ©finitif rĂ©alisĂ© par Tobe Hooper troque les jets de sang contre une brutalitĂ© abjecte, le sensationnalisme contre une mise en scĂšne quasi documentaire. Ă lâĂ©poque, il a laissĂ© une empreinte indĂ©lĂ©bile dans lâhistoire du 7e art, de la culture amĂ©ricaine et dans un imaginaire collectif bien moins tranquille depuis. Eh oui, le cinĂ©ma dâhorreur a ce pouvoir. Dans le mĂȘme genre En quĂȘte de red necks, jetez-vous sur DĂ©livrance, les Wolf Creek, La Colline a des yeux, La DerniĂšre maison sur la gauche ou La maison des mille morts. Dans le reste de la saga, il y a Ă boire et Ă manger. Quand tu vois que t'as Ă©tĂ© zappĂ©e FAQ Quels sont les meilleurs films d'Halloween sur Netflix ? L'incontournable Poltergeist rĂ©alisĂ© par Tobe Hopper est sur Netflix. Il y a aussi les trĂšs rĂ©ussis Don't Breathe, 10 Cloverfield Lane, Us et The Mist. Et pour celles et ceux qui ont envie de frissons plus Ă©tranges, il y a Wounds, His House, Creep, Le Rituel, Aucun homme ni dieu. QUEL EST LE FILM D'HALLOWEEN LE PLUS EFFRAYANT DE TOUS LES TEMPS ? Grande question, mais quand on parle du film d'horreur le plus effrayant de tous les temps, les mĂȘmes titres reviennent L'Exorciste, Shining, Massacre Ă la tronçonneuse, Alien, La MalĂ©diction, Ring, Halloween. Et pour les films plus rĂ©cents It Follows, HĂ©rĂ©ditĂ©, Midsommar, [REC], Get Out, The Witch, Mirrors, L'Orphelinat. QUEL EST LE plus beau film D'HALLOWEEN ? Pour la beautĂ© visuelle au rayon film d'horreur Suspiria, The Neon Demon, It Follows, Morse, Shining et des classiques comme Nosferatu. Pour des images mĂ©morables dans des films pas entiĂšrement horrifiques The Cell avec Jennifer Lopez, Antichrist de Lars Von Trier, Les Yeux sans visage de George Franju, et Under the Skin de Jonathan Glazer. QUEL EST LE pire film D'HALLOWEEN de tous les temps ? Il n'y a pas assez de place pour rĂ©pondre Ă cette question. Quelques pistes de rĂ©flexion les mauvaises suites de Halloween, de Freddy, de Vendredi 13, de Conjuring et compagnie, des Dents de la mer, de DĂ©tour mortel, de Jeeper Creepers, et de la saga culte [REC]. Les mauvais remakes des grands classiques Fog, Pulse, Vendredi 13, Les Griffes de la nuit. Ou des accidents isolĂ©s, comme Slender Man, PhĂ©nomĂšnes de M. Night Shyamalan, Pyramide, The Open House, Stay Alive, Alone in the Dark, Silent Hill Revelation 3D. Et des montagnes de vieilles sĂ©ries B tendance nanar, que notre instinct de survie nous empĂȘche de dĂ©tailler. Tout savoir sur Netflix Les nouveautĂ©s films et sĂ©ries Ă voir sur Netflix du 19 au 25 aoĂ»t Les nouveautĂ©s films et sĂ©ries Ă voir sur Netflix du 12 au 18 aoĂ»t Les nouveautĂ©s films et sĂ©ries Ă voir sur Netflix du 5 au 11 aoĂ»t Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Ăcran Large. Vous aimerez aussi
Les Nuits du loup-garou espagnol Las Noches del Hombre Lobo est un film d'horreur franco-espagnol de 1968 rĂ©alisĂ© par RenĂ© Govar. La deuxiĂšme partie de la franchise cinĂ©matographique sur Waldemar Daninsky. Le film n'a jamais Ă©tĂ© projetĂ© en salles ni diffusĂ© dans les mĂ©dias et est considĂ©rĂ© comme perdu. Synopsis Le scientifique a appris que son Ă©lĂšve souffre de lycanthropie et, sous couvert d'aide, l'utilise comme arme de vengeance, le contrĂŽlant avec des ondes sonores. Fiche technique Distribution Paul Naschy Waldemar Daninsky Peter Beaumont Scientifique fou; Dr Wolfenstein Monique Brainville Beba Novak Helene Vatelle Histoire Le "loup-garou espagnol" Paul Naschy Ă©tait la seule personne qui, jusqu'Ă sa mort, a insistĂ© pour que le scĂ©nario soit filmĂ©. Il a insistĂ© dans des interviews filmĂ©es Ă Paris. Le "rĂ©alisateur", RenĂ© Govar, a Ă©tĂ© "tuĂ©" dans un accident de voiture une semaine aprĂšs l'envoi du film au laboratoire pour traitement. Ensuite, l'histoire change selon la source Certains disent que le film Ă©tait dans la voiture et a Ă©tĂ© dĂ©truit dans l'accident. D'autres disent que puisque personne n'a jamais payĂ© les coĂ»ts nĂ©gatifs, le laboratoire a conservĂ© le film comme garantie et l'a ensuite Ă©garĂ© ou jetĂ©. En fait, les acteurs principaux que Naschy a attribuĂ©s Ă ce film Peter Beaumont et Monique Brainville n'ont apparemment jamais existĂ©; et RenĂ© Govar n'a pas d'autres crĂ©dits sur IMDb, et il n'y a pas non plus de trace d'un rĂ©alisateur nommĂ© RenĂ© Govar travaillant dans l'industrie cinĂ©matographique française. Certains pensent que Naschy a peut-ĂȘtre inventĂ© pour booster son CV Ă un moment oĂč il dĂ©butait dans l'industrie. Il est possible que Les nuits du loup-garou» ait fini par ĂȘtre le film La fureur du loup-garou» de 1970, car les intrigues des deux films sont trĂšs similaires, ce qui expliquerait pourquoi ce film n'est plus. Le documentaire de 2010 L'homme qui a vu Frankenstein pleurer» prĂ©sentait une image prĂ©sumĂ©e du film perdu. Paul Naschy a affirmĂ© jusqu'Ă sa mort que le film existait et a promis de trouver une copie du film. Cela signifie probablement qu'une copie du film appartient actuellement Ă la famille de Naschy ou aux amis de Paul. Liens externes DerniĂšre mise Ă jour du contenu le 24/08/2022.
ï»żest un service gratuit financĂ© par la publicitĂ©. Pour nous aider et ne plus voir ce message Il arrive souvent qu'en regardant un film d'horreur, on se moque des personnages. Mais vous, quel personnage seriez-vous⊠suite TEST 5 QUESTIONS 1 Tu entends un bruit de verre brisĂ© dans la nuit, que fais-tu ? Je prends un couteau et fonce en bas. J'appelle ma meilleure amie et lui dis tout. Je me cache et pleure. Je prends mon katana et attends. 2 Tu es gravement blessĂ©, que fais-tu ? Je poste sur les rĂ©seaux une photo de moi pour qu'on se souvienne de moi. Je cherche une solution sur Internet. Je fais comme si de rien n'Ă©tait je ne suis pas une chochotte ! Je m'Ă©vanouis. 3 Un homme se dirige vers toi avec un couteau, que fais-tu ? Tu le dĂ©sarmes et l'assommes. Tu lui demandes s'il sait qui tu es. Tu lui fais une prise que tu as vue dans AOT. Tu appelles la police, ta mĂšre, ton pĂšre, le prĂ©sident est un service gratuit financĂ© par la publicitĂ©. Pour nous aider et ne plus voir ce message 4 Tu dois offrir un cadeau Ă ton/ta meilleur/e ami/e, que lui offres-tu ? Un super ordinateur Du maquillage Des couteaux Un casque 5 As-tu beaucoup d'amis ? Non, j'ai trop peur de sortir. Oui, je connais tout le monde ! Juste mes compagnons d'armes. Oui, j'ai plein d'amis en ligne !
AuteurMessageL'EcrivainAutoritĂ© SuprĂȘmeMessages 520Date d'inscription 01/04/2010Age 26Feuille de personnagePoints de folie 0DĂ©mence 1/7ExpĂ©rience 0/1000Sujet Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1549 Test sur divers hĂ©ros^^Test filmsPersonnellement, je suis presque Ă 100% Hannibal Lecter Ăa ma fait peur xD InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1553 Oh merci ^^Voila mon rĂ©sultatHannibal Lecter 79% James Bond 77% Batman / Bruce Wayne 75% Jim Levenstein American Pie 74% Indiana Jones 73% Tony Montana Scarface 73% NĂ©o Matrix 71% Maximus Gladiator 70% Eric Draven The Crow 67% Yoda Star Wars 63% Forrest Gump 63% Schrek 63% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1610 Hannibal d'amour Moi aussi, j'aimeeee !Hannibal Lecter 73% Tony Montana Scarface 72% Indiana Jones 69% James Bond 68% Batman / Bruce Wayne 68% Schrek 68% Maximus Gladiator 67% Jim Levenstein American Pie 66% Yoda Star Wars 65% NĂ©o Matrix 64% Eric Draven The Crow 64% Forrest Gump 61% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1640 Ah dĂ©solĂ© moi je ne suis pas vraiment film d'horreur^^"Je suis complĂ©tement Ă votre opposĂ© xDTu es Indiana Jones 73% Tu aimes l'aventure, et dĂ©testes le quotidien. Yoda Star Wars 73% Forrest Gump 68% Eric Draven The Crow 68% Maximus Gladiator 68% NĂ©o Matrix 67% Batman / Bruce Wayne 66% Schrek 64% James Bond 63% Jim Levenstein American Pie 63% Tony Montana Scarface 63% Hannibal Lecter 62% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1820 xDEric Draven The Crow 77%Tu es triste et vengeur...Schrek 72%Indiana Jones 71%Yoda Star Wars 71%Forrest Gump 70%Maximus Gladiator 68%Jim Levenstein American Pie 67%Tony Montana Scarface 67%Hannibal Lecter 67%Batman / Bruce Wayne 63%NĂ©o Matrix 62%James Bond 59% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1842 Shrek en deuxiĂšme ? PTDR Tu es un de mes persos prĂ©fĂ©rĂ©s The crow InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 11 Juil - 1845 xD ouais, je suis un nogre ^^Oui moi aussi je l'aime beaucoup The crow <3 InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Lun 19 Juil - 500 Heum... Ok... Jamais vu le film ...Maximus Gladiator 77% NĂ©o Matrix 74%Eric Draven The Crow 72%Yoda Star Wars 70%Indiana Jones 68%Schrek 68%Jim Levenstein American Pie 66%Tony Montana Scarface 66%Batman / Bruce Wayne 65%Hannibal Lecter 64%Forrest Gump 63%James Bond 57% WilliamMessages 70Date d'inscription 25/05/2010Age 26Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Lun 19 Juil - 852 Ooooh, Qu'elle classe ! ONĂ©o Matrix 78% James Bond 72%Jim Levenstein American Pie 72%Maximus Gladiator 72%Batman / Bruce Wayne 71%Indiana Jones 68%Tony Montana Scarface 68%Eric Draven The Crow 66%Hannibal Lecter 66%Yoda Star Wars 65%Forrest Gump 63%Schrek 60% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Lun 19 Juil - 936 Matrix, si vous le dite xDNĂ©o Matrix 77%Batman / Bruce Wayne 74%James Bond 72%Jim Levenstein American Pie 70%Indiana Jones 69%Eric Draven The Crow 66%Hannibal Lecter 65%Tony Montana Scarface 63%Maximus Gladiator 63%Yoda Star Wars 61%Forrest Gump 61%Schrek 59% Y'en a plusiseur que je connais pas mais c'est pas grave lol InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1739 Tu es Schrek 77% Yoda Star Wars 72% Eric Draven The Crow 72% Indiana Jones 70% Forrest Gump 69% Hannibal Lecter 69% NĂ©o Matrix 68% Batman / Bruce Wayne 68% Tony Montana Scarface 66% Jim Levenstein American Pie 63% Maximus Gladiator 61% James Bond 57% NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1749 Eric Draven The Crow 77% Jim Levenstein American Pie 74% Indiana Jones 73% NĂ©o Matrix 72% Forrest Gump 69% Hannibal Lecter 69% Yoda Star Wars 68% Batman / Bruce Wayne 67% Schrek 66% Maximus Gladiator 66% James Bond 63% Tony Montana Scarface 63% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1750 =O c'est marrant ça! ^_^Tu es Indiana Jones 78%Tu aimes l'aventure, et dĂ©testes le Matrix 76%Batman / Bruce Wayne 76%Tony Montana Scarface 75%Hannibal Lecter 75%Eric Draven The Crow 73%Maximus Gladiator 73%Yoda Star Wars 70%Schrek 68%Forrest Gump 67%James Bond 66%Jim Levenstein American Pie 66% O_O InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1800 Indiana Jones chapelier ^__^ Vous m'apprendrez le coup du lasso ? InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1801 xDD alors tu tournes le poignet dans le sens de l'aiguille de la montre du Lapin Blanc et tu chope le premier passant /zbaff InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 30 Juil - 1802 Cool je vais kidnapper le la^pin blanc pour lui piquer sa montre, il y tient le bougre il me la filera pas directement, je le sais xD Et...qui veut ĂȘtre le cobbaye? InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Mer 11 AoĂ» - 1425 NIARRRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFFF! Trop fort! ^^Tu es Indiana Jones 71%Tu aimes l'aventure, et dĂ©testes le Draven The Crow 70%Jim Levenstein American Pie 70%Batman / Bruce Wayne 68%Schrek 68%Maximus Gladiator 68%Hannibal Lecter 68%James Bond 66%Yoda Star Wars 66%Tony Montana Scarface 64%NĂ©o Matrix 63%Forrest Gump 63% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Jeu 12 AoĂ» - 932 Tu es James Bond 74%Hannibal Lecter 72%Indiana Jones 66%Yoda Star Wars 66%NĂ©o Matrix 63%Batman / Bruce Wayne 62%Maximus Gladiator 62%Jim Levenstein American Pie 59%Tony Montana Scarface 59%Eric Draven The Crow 57%Schrek 57%Forrest Gump 56% Haaa bon je suis Ă 66% Yoda. oOJ'ai rien en-dessous de 50% xD InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Ven 13 AoĂ» - 554 je suis tombĂ© sur yoda et pas sur batman, j'arrive pas Ă le croire InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Mer 10 Nov - 1723 Hannibal Lecter 72% James Bond 69% Tony Montana Scarface 68% Batman / Bruce Wayne 63% Jim Levenstein American Pie 63% Indiana Jones 61% Schrek 61% Maximus Gladiator 60% Eric Draven The Crow 59% NĂ©o Matrix 56% Yoda Star Wars 55% Forrest Gump 46% HĂ© hĂ© hĂ© héééé !! EmilyAdminMessages 693Date d'inscription 11/07/2010Age 28Feuille de personnagePoints de folie 177DĂ©mence 1/7ExpĂ©rience 150/1000Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Mer 10 Nov - 1756 Mais quelle blague !!! je suis Batman xDBatman / Bruce Wayne 77% Indiana Jones 72% NĂ©o Matrix 72% James Bond 70% Hannibal Lecter 69% Yoda Star Wars 68% Eric Draven The Crow 68% Schrek 67% Maximus Gladiator 67% Jim Levenstein American Pie 63% Tony Montana Scarface 63% Forrest Gump 59% InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Mer 10 Nov - 1808 Nous avons tous un peu de Forest Gump en nous...! EmilyAdminMessages 693Date d'inscription 11/07/2010Age 28Feuille de personnagePoints de folie 177DĂ©mence 1/7ExpĂ©rience 150/1000Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Mer 10 Nov - 1833 Hum... Et de Shreck aussi ! xD InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Quel personnage de film ĂȘtes-vous? Dim 28 Nov - 1550 Alors moi ça me donne ça Tu es NĂ©o Matrix 76% Batman / Bruce Wayne 72%Maximus Gladiator 72%Forrest Gump 71%Schrek 69%Indiana Jones 68%Yoda Star Wars 66%Eric Draven The Crow 66%Jim Levenstein American Pie 61%Tony Montana Scarface 60%James Bond 57%Hannibal Lecter 57%Pourtant je suis pas du tout sur matrix mais bon Contenu sponsorisĂ© Quel personnage de film ĂȘtes-vous?
Par remi91 - PubliĂ© le 24 Oct 2018 Ă 0800 PrĂ©pare-toi pour lâarrivĂ©e de Halloween avec ce test qui va tâembarquer dans la profonde noirceur de ton Ăąme ! Question 1 sur 7 Question 1 Quelle est ta principale qualitĂ© selon toi ? Ta persĂ©vĂ©rance Ton humour Ton pragmatisme Ton intelligence Ă lire aussi SĂ©ries Sex Education saison 4 de nouveaux personnages vont faire leur entrĂ©e il y a 3 heures SĂ©ries Plus belle la vie Simon dans le coma, Emma dĂ©couvre la vĂ©ritĂ© sur Justine⊠Ce qui vous attend cette semaine il y a 6 heures SĂ©ries Sandman dĂ©couvrez le double Ă©pisode bonus avec un casting dingue [SPOILERS] il y a 8 heures
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